Publié dans Politique

Drame familial en Egypte - Un Malagasy tue ses deux fils et se suicide

Publié le lundi, 13 mars 2023

Trois cadavres d’un seul coup ! Les tristes faits survenus le 11 mars dernier dans la ville d’Alexandrie, en Egypte, concernent une famille Malagasy. La jeune mère de famille étudie à l’université Senghor d’Alexandrie, depuis deux ans déjà. Mais récemment, son époux, un employé d'un organisme international et qui est resté dans la Grande île, a décroché une formation pour un stage d’une semaine dans cette même université égyptienne. 

Profitant de l’occasion qui lui était offert, le jeune chef de famille décide alors, d'un commun accord avec son épouse, d’emmener aussi ses deux jeunes fils qui n’ont pas vu leur mère depuis un certain temps.

Dans la soirée du 11 mars, le père et ses deux fils sont rentrés à l'hôtel après un dîner familial concocté par la mère qui, elle, est restée dans la résidence universitaire. Des sources avancent qu'une dispute aurait éclaté entre les époux après que le père a refusé d'accéder à la demande de sa femme de lui laisser pour la nuit les deux enfants. Personne n'est en mesure d'expliquer les gestes du père de famille qui a tué ses deux fils avant de se suicider. Inquiète de ne pas pouvoir joindre son mari au téléphone, l'épouse a demandé à la réception de l'hôtel, par le biais d'une amie, d'aviser sa famille de ses appels téléphoniques incessants sans réponse. C'est de cette manière que les employés de l'hôtel ont fait la découverte des trois corps sur le lit. L'enquête a conclu un suicide pour le père contrairement aux deux petits garçons qui auraient été asphyxiés.

Les trois corps se trouvent à la morgue dans l'attente de leur rapatriement au pays...

 

Franck R.

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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