Publié dans Politique

Meurtre d’une directrice d’EPP et de sa fille - Les beaux-parents présumés commanditaires

Publié le lundi, 20 mars 2023


Incroyable ! Elle a 66 ans et lui 70 ans ! Ce sont les beaux-parents de la directrice d’une Ecole primaire publique d’Antanimena, à Manakambahiny Ouest, dans le District d’Ambatondrazaka. Et ces époux en cause seraient les propres commanditaires du meurtre de cette directrice ainsi que de sa fille de 7 ans. En effet, ils ont été arrêtés au cours de la semaine dernière et déférés de suite au Parquet du tribunal de première instance d’Ambatondrazaka, un déferrement à l’issue duquel tous les deux ont été finalement placés sous mandat de dépôt, jeudi dernier. Le seul élément qui a filtré de l’enquête tente d’apporter une explication sur le geste de ces grands-parents. Ils n’auraient jamais voulu que la victime, encore moins leur petite fille, héritent du patrimoine familial, notamment après la mort de l’époux de la directrice d’établissement scolaire.
L’enquête menée par la Gendarmerie a alors permis de rechercher puis d’identifier les suspects, mais aussi finalement de les arrêter à leur domicile sis à Antanambao, Manakambahiny Ouest. « Le couple est soupçonné d’avoir commandité l’assassinat de sa belle-fille et sa petite-fille pour que ces dernières ne puissent hériter la part du défunt mari de la directrice », commente une source proche du dossier.
Retour bref sur les circonstances du drame. Quatre inconnus ont fait irruption, dans la nuit, il y a deux semaines de cela, chez la directrice d’EPP, d’abord pour la violer. L’un des agresseurs n’était autre que le domestique au service de la directrice, du temps où cette dernière vivait encore en couple. Devant cette scène barbare, la fillette qui a assisté avec impuissance à l’agression de sa maman, a hurlé et pleuré. « Pour la faire taire, les assassins n’ont pas hésité à égorger la petite fille », a expliqué une source auprès de la Gendarmerie. Une fois leur crime perpétré, les tueurs ont pris la fuite mais ayant commis la plus grande imprudence en volant le motoculteur Kubota appartenant à leurs victimes. Cela a grandement facilité la tâche des enquêteurs pour retrouver les traces des tueurs. Depuis lors, la Gendarmerie a fait une chasse à l’homme. Ses efforts s’avéraient finalement payants car ses éléments lancés dans la traque des bandits, ont fini par les retrouver. Tout a commencé la nuit du 11 mars dernier où les quatre larrons furent repérés, l’un après l’autre. D’abord, les Forces de l’ordre ont retrouvé le Kubota garé dans la cour de la maison du domestique. Ce fut l’indice. Il était clair que le couple de grands-parents mis en cause l’aurait payé pour accomplir la sale besogne, naturellement avec la complicité de ses camarades. Du coup, les gendarmes l’ont arrêté et ensuite obligé d’indiquer la piste de ses complices. Ce fut chose faite. Mais une fois les quatre larrons jetés dans les filets des gendarmes, ils ont encore essayé de prendre la fuite. Sommés plusieurs fois de se rendre, aucun des fugitifs n’a voulu obtempérer à cet ordre. Ayant obligé les Forces de défense et sécurité d’utiliser les grands moyens : les éliminer !
Ainsi, la balle est dans le camp de la Justice pour trancher sur le sort du couple de grands-parents.
Franck R.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Présidence - Vers un grand ménage
  • Actus-brèves
  • Fin des délestages dans un an - Rajoelina met son mandat en jeu
  • Exécutif - Nomination des trois premiers membres du Gouvernement
  • Résolution des délestages à Tanà - Quatre parcs solaires bientôt opérationnels
  • Mamy Ravatomanga  - « Il n’y a pas de milice à la MSA » 
  • Palais de Mahazoarivo - Ruphin Zafisambo nouveau Premier ministre
  • Manifestations - Les partisans du régime se font entendre
  • Crise malgache - Le secteur privé plaide pour la stabilité et la relance

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

A bout portant

AutoDiff