Publié dans Politique

« Mihava Tour » - Siteny en quête de trésor de guerre à Dubaï

Publié le mardi, 21 mars 2023

Apparemment, le fameux « Mihava Tour » de Siteny Randrianasoloniaiko s'est poursuivi jusqu'à…Dubaï. En effet, l'homme est parti le 19 mars dernier par le vol AF 935 en direction de Paris, lequel ne sera qu'une brève escale puisqu'il embarquera le même jour par le vol AF 662 avec pour destination finale Dubaï. 

La suite de « Mihava Tour » avions-nous dit plus haut puisqu'une source bien informée affirme que ce déplacement à l'extérieur du presque déclaré candidat à la future présidentielle rentrerait dans le cadre de la préparation de sa campagne électorale. Et la même source d'avancer même que, en fait, ce politicien serait parti jouer l'agent de recouvrement du butin issu des exportations (illicites ?) de pierres précieuses et d'or qu'il a effectuées vers ce pays pour en faire son trésor de guerre électorale.

La question se pose d'ailleurs pourquoi « Siteny » n'a pas pris le chemin le plus court pour la destination Dubaï à partir de Madagascar, c'est-à-dire avec une escale à l'île Maurice, mais a choisi un parcours plus long via Paris. Tout se passe comme si ce trajet tortueux n'est destiné qu'à brouiller les pistes. Il est vrai qu'un vol Antananarivo-Port-Louis (Maurice) - Dubaï aurait éveillé des soupçons.

Par ailleurs, nul n'est sans savoir que l'homme s'est adonné à l'activité d'exploitation des pierres précieuses et d'or à travers son entreprise dénommée « Liberty Madagascar ». L'on sait également qu'il a des accointances avec des trafiquants notoires des richesses naturelles citées plus haut. Et lorsque l'on sait que Dubaï est l'un des débouchés les plus connus desdits produits  miniers, l'on serait tenté d'accorder du crédit aux affirmations de notre source.

En attendant le retour au pays du personnage, et si l'information du recouvrement est avérée, l'on serait curieux de savoir comment l'homme envisage de faire rentrer au pays ce qu'il convient de qualifier d'avoirs illicites, au vu des circonstances dans lesquelles ils ont été constitués et seront ensuite rapatriés. Les autorités feraient bien d'être attentives à ce sujet.

La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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