Publié dans Politique

École supérieure polytechnique de Vontovorona - Une nouvelle grève sur fond de déstabilisation

Publié le mercredi, 22 mars 2023



Des étudiants de l’Ecole polytechnique de Vontovorona reprennent leurs mots d’ordre. Ces élèves ingénieurs sont de nouveau en grève. Sur les origines de la reprise du mouvement, des étudiants avancent des demandes non satisfaites. Pour eux, il s’agirait officiellement toujours d’obtenir, la réhabilitation de certaines infrastructures mises à disposition des étudiants. Le paiement de leurs bourses d’études figure également parmi les griefs.
Comme à leur habitude, les grévistes sont sortis du campus universitaire hier. Des éléments des Forces de l’ordre ont été déployés sur place. Et des affrontements ont été rapportés entre les étudiants grévistes et les Forces de l’ordre. Les grévistes reprennent visiblement un mouvement amorcé il y a deux semaines. Une manifestation à l’issue de laquelle la présidence de l’Université d’Antananarivo a décidé de fermer provisoirement l’établissement.
A l’époque, des étudiants ont été interdits d’accès au campus universitaire de Vontovorona en attendant d’être traduit devant le Conseil des disciplines. Prévu se tenir cette semaine, ce Codis n’a pas eu lieu visiblement dans un esprit de recherche d’apaisement. Par ailleurs, à l’issue d’une rencontre entre les leaders des associations des étudiants et la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Béatrice Assoumacou, il y a quelques jours, des techniciens de la JIRAMA ont été dépêchés à Vontovorona pour régler un problème électrique, à l’origine d’une revendication des étudiants.
 La reprise de la grève des étudiants de Vontovorona laisse ainsi les observateurs perplexes et fait craindre d’autres raisons derrière celle-ci. Des informations qui circulent indiquent d’ailleurs que des politiciens seraient derrière le mouvement. L’objectif serait d’utiliser cette manifestation comme un levier pour d’autres mouvements, lesquels sont prévus se converger avec un summum prévu le 13 mai prochain. Les mêmes informations soutiennent que la démission du directeur de l’établissement serait la prochaine étape du projet pour rendre difficile la résolution des problèmes à Vontovorona.
 Notons que, par rapport aux bourses, la Direction des bourses nationales et extérieures auprès du MESUPRES  indiquait hier qu’aucune université n’a fait parvenir de liste et d’état global, auprès du ministère, pour permettre à ce département de procéder aux engagements nécessaires. L’échéance a été fixée au 22 mars, c’est-à-dire hier,  pour la validation de la liste finale pour toutes les universités. Reste à savoir pourquoi celles-ci traînent des pieds pour faire leur part du contrat.
La Rédaction






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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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