Publié dans Politique

Vols de taxis et assassinat - 14 personnes dont des prostituées impliquées

Publié le lundi, 27 mars 2023

Les deux semaines précédentes, on a signalé quelques vols de taxis-ville dans la capitale. Dans l’un des cas, le phénomène a été accompagné du meurtre du chauffeur. C’est ce qui était arrivé le 19 mars dernier où le corps sans vie du chauffeur d’un taxi avait été repéré du côté d’Amboditsiry. Lors de l’enquête menée par les hommes de la brigade criminelle ou BC4, le corps de la victime comporte des traces des coups de couteau à la fois dans la région du coeur, ainsi que sa main. Enfin, plusieurs autres plaies ont été observées sur la figure du taximan. En même temps que cela, la police a noté la disparition du véhicule. 

En poussant devant leurs investigations, les enquêteurs de la BC4 ont finalement tenu la piste d’un présumé assassin de ce taximan. Il s’agit d’un certain Nike. Ce dernier fut arrêté le 21 mars dernier à Andravoahangy. Le suspect était en compagnie de sa femme au moment de son arrestation. En même temps que cela, la police a arrêté quatre femmes, toutes des prostituées ainsi que deux autres hommes, les présumés receleurs.  Cuisinés par la police, les suspects ont fini par dénoncer un certain Lava Kely comme ayant participé directement dans l’assassinat de ce chauffeur et dans le vol de son taxi. Après avoir recherché les traces de Lava kely, la brigade criminelle l’a finalement retrouvé du côté de Sabotsy-Namehana. Elle l’a arrêté sur le champ. 

L’audition des filles de joie a permis de savoir le mode opératoire du gang. Ce dernier utilise ces maquerelles, qui feignent de héler le taxi à cibler. Une fois que le véhicule s’immobilise, Lava Kely et Nike surgissent donc de nulle part pour tuer le chauffeur.

Ces bandits revendent le moteur du taxi à 700 000 ariary, ainsi que ses roues. Pour le reste, ils les jettent simplement à Mahitsy. Pour la petite précision, Lava kely et Nike venait de purger leur peine de prison pour agression et vol de moto  le 7 janvier dernier. Depuis, tous deux ont commencé à s’intéresser aux taxis et au meurtre. Ils devront être déférés au parquet, hier. 

Une Super 5 retrouvée à Ivato

mais le 24 mars dernier, les éléments de la BC4 ont également procédé à l’arrestation de cinq autres bandits, qui sont aussi trempés dans une affaire de vol de taxi-ville. Cette fois-ci, les suspects ont subtilisé une Renault Super 5. Les faits sont survenus le 3 mars dernier. depuis, le propriétaire du véhicule a déposé une plainte pour vol auprès de la BC4.

Le plaignant a alors expliqué à la police que les malfaiteurs ont volé son taxi au nez et à la barbe du chauffeur. Lorsque la police a soumis ce conducteur à un interrogatoire, ce dernier raconte qu’il conduisait du côté de Sabotsy-Namehana lorsque  trois inconnus l’ont hélé. Ces derniers lui ont dit de les emmener à Analakely. Or, une fois qu’ils se trouvaient en chemin,  les passagers ont subitement étranglé le taximan et en même temps lui ont assené des coups de poing. La victime a alors perdu connaissance. 

De leur côté, les trois larrons ont emmené sa Super 5 ainsi que son téléphone. Mais la police a déclenché rapidement les recherches. Ses fins limiers ont fini par retrouver la Super 5 à Ivato où les 5 larrons furent également arrêtés.  Durant l’enquête, ces bandits ont reconnu avoir démonté le véhicule pour ses pièces lesquelles ils revendent ensuite. Ils disposent de la complicité de receleurs à cet objectif. Tous ont dû être également déférés au parquet dans les heures qui viennent.

 

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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