Publié dans Politique

Infrastructures éducatives - Un CEG et un lycée flambant neufs à Antsahadinta

Publié le dimanche, 26 mars 2023



Plus de 500 établissements opérationnels. Ces « sekoly manara-penitra » répartis dans les 4 coins de l’île suivent les normes infrastructurelles requises mais ils sont également équipés, notamment de tables-bancs. Ils font partie d’un millier d’écoles en construction, à en croire la ministre de l’Education nationale (MEN), Marie Michelle Sahondrarimalala. Bon nombre d’entre eux n’ont pas attendu leur inauguration pour accueillir les élèves. Pour le cas du CEG et lycée d’Androhibe -Antsahadinta, dans la circonscription scolaire d’Antananarivo- Avaradrano, « il a fallu environ 300 millions d’ariary pour réaliser les travaux de construction du lycée et 200 millions d’ariary pour ceux du CEG d’Androhibe. Un appel d’offres a été lancé pour ce faire. Les travaux ont pu se faire en étroite collaboration avec le MEN, lequel a également fourni les tables-bancs pour les salles de classe », avance Hery Rasoamaromaka, gouverneur de la Région d’Analamanga.
Le nouveau lycée moderne d’Androhibe- Antsahadinta se compose de 6 salles de classe et de 2 salles servant de bureau. L’établissement peut accueillir jusqu’à environ 250 lycéens, contre 196 inscrits en ce moment. « Il a fallu raser l’ancien bâtiment, se trouvant dans un piteux état, pour en construire ce nouveau, sur un financement de la Région d’Analamanga », informe Solofo Herimanana Rivo Andriamady, proviseur de l’établissement. Quant au CEG, la nouvelle infrastructure compte 3 salles de classe déjà équipées. « Ouvert en 1985, cet établissement était d’abord une école primaire publique avant d’être changé en CEG. Son annexe se trouve à 5km d’ici, avec 605 élèves inscrits au total », poursuit Rantoniaina Ventso Narimahefa, directeur du collège.
L’inauguration de ces nouvelles infrastructures éducatives s’est tenue samedi dernier. Une cérémonie marquée par des grandes festivités, honorée de la présence du gouverneur d’Analamanga, de plusieurs ministres, députés et maires. Les anciens des 2 établissements ainsi que de la population et des autorités locales y ont également participé.
Patricia R.


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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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