Publié dans Politique

Contrefaçon fiduciaire - Plus de 96 millions d’ariary saisis 

Publié le jeudi, 06 avril 2023

Les affaires suivantes se déroulent dans deux localités, l’une distante d’au moins de plusieurs centaines de l’autre dont Manjakandriana dans l’est de la Capitale et Mananjary dans le Sud-est. Mais elles ont été les théâtres de faits similaires car se rapportant sur le faux monnayage. A commencer par les faits survenus le 4 avril dernier dans cette dernière ville où la Police a arrêté trois suspects âgés entre 26 et 46 ans.

Car sitôt informée sur les agissements de ces derniers, la Police a vite fait de se rendre sur place. En même temps que ces coups de filet, les Forces de l’ordre y découvrent le matériel qui a servi à la fabrication de fausses coupures de banque. Aussi, les policiers découvrent avec stupeur 4 737 billets de 20 000 ariary et 130 autres de 10 000 ariary, enfin deux de 5 000 ariary, soit l’équivalent d’un montant total de 96.050.000 ariary. Même la Police était perplexe car les fausses coupures sont des imitations réussies des authentiques billets.

La Police a conduit sur- le -champ le funeste trio vers son bureau pour les interroger.

Parallèlement à cela, la Gendarmerie, de son côté, a également procédé à un coup de filet, cette fois-ci à Ambohitrandriamanitra, dans le District de Manjakandriana. Le 5 avril dernier, les deux principaux suspects dans l’affaire dont un homme de 24 ans et un autre de 36 ans ont été placés sous mandat de dépôt à Antanimora après leur déferrement. 

 L’affaire a démarré par une plainte de victime, qui a reçu des fausses coupures de banque à Ambohitrandriamanitra, le 30 mars dernier. En effet, les bandits ont feint de s’endetter auprès de la victime lors d’un achat de porc. Les premiers n’ont payé que quelques jours après, soit les 600 000 ariary convenus pour le prix du cochon.

En vérifiant, la victime découvre que seuls les 280 000 ariary étaient authentiques. Ce qui fait donc que les 320 000 ariary restants sont tous des faux billets. Malins, les faux-monnayeurs étaient venus payer vers 5h du matin où ils entendaient profiter de l’obscurité pour que la victime ne s’aperçoive pas de leur supercherie, et avant qu’ils ne prennent la fuite. 

 Mais la Gendarmerie a fini par retrouver les deux fugitifs, qui ont été arrêtés les 1er et 2 avril derniers dans la Capitale. La compagnie de gendarmerie territoriale de l’Imerina centrale a saisi la Banque centrale de Madagascar pour vérification. Cette entité a confirmé le faux. D’autre complices sont encore activement recherchés.

 

Franck R.  

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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