Une déclaration qui sonne comme un rappel à l’ordre à l’endroit des dirigeants malagasy. Les analystes politiques s’accordent d’ailleurs à dire que Madagascar semble être victime d’une certaine injustice diplomatique et géopolitique. Serait – ce du fait de recevoir encore de l’aide de ces différents pays ? Des pays comme les Etats – Unis où l’adversaire politique du Président en place est sous le coup de plusieurs poursuites judiciaires sans qu’aucun pays ne s’en offusque. Ou encore la France où les manifestations populaires pacifiques sont violemment réprimées par des éléments des Forces de l’ordre, et ce au vu et au su des autres pays de l’Union européenne.
Prise de position
Quoi qu’il en soit, l’ingérence est bel et bien présente. Et a priori, cela ne fait que commencer. Tout porte à croire que la communauté internationale continuera d’exercer son « contrôle » et multipliera les déclarations de ce genre au fur et à mesure que le processus électoral avance. Les tenants du régime continueront à se faire taper sur les doigts au moindre mouvement qui contrariera ces « bailleurs de fonds ». En effet, la même déclaration contient de nombreuses injonctions comme « (…) toute restriction doit être proportionnelle, nécessaire et non discriminatoire ». Est – ce donc aux missions diplomatiques, et non aux dirigeants, de juger si une décision est disproportionnelle, non nécessaire et discriminatoire ou pas ?
De plus, la prise de position de ces missions diplomatiques semble être clairement orientée vers certaines figures de l’Opposition. Ces derniers qui s’adonnent déjà, sans la moindre retenue, à une campagne électorale avant l’heure. A se
demander ainsi si la communauté internationale a déjà choisi son camp, pour ne pas dire son candidat, lors de cette prochaine élection présidentielle.
La Rédaction