Publié dans Politique

Droit de l'enfance - 300 mineurs à replacer au sein de leurs familles

Publié le mercredi, 12 avril 2023



La Commune urbaine d'Antananarivo dispose 4 centres de placement pour les enfants des rues. La majorité de ces derniers sont recueillis dans les rues de la Capitale et ont été exposés à la violence et à la misère. Le projet "Sandratra", financé par l'Agence française de développement (AFD), fédère ces 4 centres. Selon les statistiques, plus de 23 000 enfants de rues sont recensés à Antananarivo. Ledit projet  mise sur la prise en charge des enfants et jeunes dans les centres d'accueil, la formation professionnelle ainsi que le renforcement du bureau pour l’emploi pour offrir une meilleure accessibilité à l’emploi des jeunes. Dans le cadre de la célébration de la journée internationale des enfants des rues, un événement a été organisé par la Commune urbaine d'Antananarivo, la Plateforme de la Société civile pour l'enfance (PFSCE) ainsi que le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme, au stade d'Alarobia hier.
40 sur les 400 enfants des rues ayant participé à la célébration seront replacés au sein de leurs familles ou l'un des 4 centres pour qu'ils puisent recommencer une nouvelle vie. Pendant 9 mois, 360 enfants seront réintégrés dans un endroit où ils pourront jouir pleinement de leurs  droits, que ce soit dans la famille ou les centres de placement.
  Outre une animation, cette journée internationale  a été marquée par une prise en charge sanitaire et psychologique des enfants de rues. Elle est célébrée le 12 avril. Chaque année, Madagascar n'est pas en reste pour la célébration. En effet, l'objectif est d'informer et de motiver les responsables locaux ainsi que les assistantes sociales à donner une attention particulière aux enfants de rues afin de les accompagner au mieux dans leur nouvelle vie.
Anatra R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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