Publié dans Politique

A sa demande - La preuve de la félonie de Siteny

Publié le mercredi, 03 mai 2023

Voulant à tout prix se défaire de l'accusation de traître qui lui colle à la peau après qu'il a tourné le dos à sa famille politique, Siteny Andrianasoloniaiko, dans une sortie médiatique tonitruante hier, a mis au défi quiconque d'apporter ne serait-ce qu'une once de preuve qu'il a été élu sous les couleurs de l'IRD (Isika rehetra District), la plateforme de soutien à l'actuel Chef de l'Etat. Un défi lancé à la légère puisqu'il suffisait de sortir des placards le récépissé de dépôt de sa candidature auprès de la CENI de l'époque pour prouver que l'homme s'était effectivement placé sous les ailes du camp Orange pour gagner son siège à Tsimbazaza.

Mémoire courte ou volonté délibérée d'induire l'opinion publique en erreur ? Beaucoup seraient tentés de conclure que, dans l'un ou l'autre cas, ce candidat quasi-déclaré à la magistrature suprême du pays est loin d'avoir la stature d'un homme d'Etat. Certains vont même jusqu'à se poser des questions sur la manière avec laquelle il s'est fait élire à certaines hautes fonctions aussi bien sur le plan national (Comité Olympique Malagasy) qu'international (Union Africaine de Judo). De là à dire que le personnage est un habitué des manœuvres peu orthodoxes pour arriver à ses fins, il n'y a qu'un pas.

Pour le cas présent, il est clair que ces tricheries et mensonges du leader du Maheva Tour vont totalement à l'encontre de l'esprit Budo dont un judoka qui se respecte devrait faire montre dans tout ce qu'il entreprend, que ce soit dans le domaine sportif que dans la vie publique. On se souvient qu'un pratiquant d'arts martiaux, alors champion en titre de sa discipline, s'est fait dégradé et a été interdit temporairement de tatami pour avoir fait preuve de comportements inadaptés dans la vie quotidienne (véridique). D'aucuns estiment alors que la félonie flagrante vis-à-vis de la famille politique de celui qui se targue être un « vrai champion » (sic) devrait lui valoir d'être dépouillé à vie de sa ceinture noire. 

Dans tous les cas, les électeurs sont prévenus. Si aujourd'hui,  Siteny Andrianasoloniaiko n'a pas hésité à renier la couleur sous laquelle il a été élu député, qui  pourra affirmer qu'il n'en fera pas de même pour les habitants des localités qui auront le malheur de lui accorder leurs voix lors de la prochaine course pour Iavoloha? 

En demandant qu'on lui apporte la preuve de son affiliation à l'IRD lors des dernières élections législatives, ce qui est chose faite, Siteny Andrianasoloniaiko vient malencontreusement de démontrer lui-même à la face du monde qu'il n'est ni plus ni moins qu'un vulgaire…renégat. 

 

La Rédaction

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff