Mémoire courte ou volonté délibérée d'induire l'opinion publique en erreur ? Beaucoup seraient tentés de conclure que, dans l'un ou l'autre cas, ce candidat quasi-déclaré à la magistrature suprême du pays est loin d'avoir la stature d'un homme d'Etat. Certains vont même jusqu'à se poser des questions sur la manière avec laquelle il s'est fait élire à certaines hautes fonctions aussi bien sur le plan national (Comité Olympique Malagasy) qu'international (Union Africaine de Judo). De là à dire que le personnage est un habitué des manœuvres peu orthodoxes pour arriver à ses fins, il n'y a qu'un pas.
Pour le cas présent, il est clair que ces tricheries et mensonges du leader du Maheva Tour vont totalement à l'encontre de l'esprit Budo dont un judoka qui se respecte devrait faire montre dans tout ce qu'il entreprend, que ce soit dans le domaine sportif que dans la vie publique. On se souvient qu'un pratiquant d'arts martiaux, alors champion en titre de sa discipline, s'est fait dégradé et a été interdit temporairement de tatami pour avoir fait preuve de comportements inadaptés dans la vie quotidienne (véridique). D'aucuns estiment alors que la félonie flagrante vis-à-vis de la famille politique de celui qui se targue être un « vrai champion » (sic) devrait lui valoir d'être dépouillé à vie de sa ceinture noire.
Dans tous les cas, les électeurs sont prévenus. Si aujourd'hui, Siteny Andrianasoloniaiko n'a pas hésité à renier la couleur sous laquelle il a été élu député, qui pourra affirmer qu'il n'en fera pas de même pour les habitants des localités qui auront le malheur de lui accorder leurs voix lors de la prochaine course pour Iavoloha?
En demandant qu'on lui apporte la preuve de son affiliation à l'IRD lors des dernières élections législatives, ce qui est chose faite, Siteny Andrianasoloniaiko vient malencontreusement de démontrer lui-même à la face du monde qu'il n'est ni plus ni moins qu'un vulgaire…renégat.
La Rédaction