Publié dans Politique

Insécurité dans la Capitale - Explosion des agressions et vols à la tire

Publié le vendredi, 12 mai 2023

Depuis quelque temps, on assiste à un phénomène vraiment alarmant dans la Capitale. Les cas de vols à la tire explosent et s’intensifient presque partout dans la ville. Car si d’ordinaire, le phénomène se déroule le plus souvent dans des quartiers anciennement réputés comme des « zones rouges » tels qu’Andavamamba, Isotry ou encore Andravoahangy, actuellement, toute la ville est touchée. Des quartiers d’affaires comme Antaninarenina, résidentiels comme Antsahavola ou Cité Planton, Ampahibe, Antaninandro, enfin hautement sensibles comme Tsimbazaza. Et cela se passe juste devant l’Assemblée nationale où des passants deviennent de plus en plus les cibles de ces voleurs.

Et il n’y a plus d’heure ! Ces bandits frappent désormais à n’importe quel moment de la journée et où qu’ils se trouvent. Des passants sont donc visés par ces voleurs à la tire, soit à l’aube, soit en plein jour, voire l’après-midi….

Ce qui intrigue le plus dans cette affaire, c’est que ces bandits préfèrent même opérer aux environs de midi, bravant ainsi le risque potentiel d’être pris puis lynchés par des riverains déchaînés. C’est ce qui est arrivé récemment à Antaninandro où deux bandits ont échoué dans leur tentative d’arracher son portable à un jeune homme. L’alerte fut donné : des hommes du quartier se sont mobilisés. Réalisant qu’ils risquent de laisser leur peau au cas où ils se feraient prendre, les bandits ont alors pris la fuite tout en enlevant leurs vêtements et jetant leur sabre dans l’arrière-cour d’une maison. 

A propos, ces voleurs à la tire semblent être de mieux en mieux équipés et armés. 

De plus en plus d’armes à feu

Mais il n’y a pas que le phénomène du vol à la tire. Car parallèlement à ce dernier, les agressions armées se multiplient aussi et font vraiment peur. Car outre  l’habitude qu’ils ont de porter des grands sabres, certains bandits utilisent maintenant des revolvers. 

Ces dernières 72h, le cas de deux journalistes, des femmes, illustre à quel point cet autre trait de l’insécurité urbaine explose dans la Capitale. Si l’une des victimes a été attaquée avec une arme blanche dans un bus à Ampahibe, l’autre le fut dans sa voiture à Ampitatafika, mais cette fois-ci avec des armes à feu. Les agresseurs ont encerclé la voiture pour la forcer à donner des objets de valeur et autres effets.

Face à l’explosion de ce phénomène alarmant, le habitants de la Capitale souhaite à ce que les Forces de l’ordre intensifient les patrouilles. Enfin, le moment est venu également pour que les premiers fassent preuve de grande solidarité pour affronter les bandits.

 

Franck R. 

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Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

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