Et il n’y a plus d’heure ! Ces bandits frappent désormais à n’importe quel moment de la journée et où qu’ils se trouvent. Des passants sont donc visés par ces voleurs à la tire, soit à l’aube, soit en plein jour, voire l’après-midi….
Ce qui intrigue le plus dans cette affaire, c’est que ces bandits préfèrent même opérer aux environs de midi, bravant ainsi le risque potentiel d’être pris puis lynchés par des riverains déchaînés. C’est ce qui est arrivé récemment à Antaninandro où deux bandits ont échoué dans leur tentative d’arracher son portable à un jeune homme. L’alerte fut donné : des hommes du quartier se sont mobilisés. Réalisant qu’ils risquent de laisser leur peau au cas où ils se feraient prendre, les bandits ont alors pris la fuite tout en enlevant leurs vêtements et jetant leur sabre dans l’arrière-cour d’une maison.
A propos, ces voleurs à la tire semblent être de mieux en mieux équipés et armés.
De plus en plus d’armes à feu
Mais il n’y a pas que le phénomène du vol à la tire. Car parallèlement à ce dernier, les agressions armées se multiplient aussi et font vraiment peur. Car outre l’habitude qu’ils ont de porter des grands sabres, certains bandits utilisent maintenant des revolvers.
Ces dernières 72h, le cas de deux journalistes, des femmes, illustre à quel point cet autre trait de l’insécurité urbaine explose dans la Capitale. Si l’une des victimes a été attaquée avec une arme blanche dans un bus à Ampahibe, l’autre le fut dans sa voiture à Ampitatafika, mais cette fois-ci avec des armes à feu. Les agresseurs ont encerclé la voiture pour la forcer à donner des objets de valeur et autres effets.
Face à l’explosion de ce phénomène alarmant, le habitants de la Capitale souhaite à ce que les Forces de l’ordre intensifient les patrouilles. Enfin, le moment est venu également pour que les premiers fassent preuve de grande solidarité pour affronter les bandits.
Franck R.