Publié dans Politique

Christine Razanamahasoa - Des voleurs s'introduisent à son domicile

Publié le dimanche, 21 mai 2023


Une opération ciblée. Telle est la conclusion à laquelle est arrivée bon nombre d’observateurs de la vie politique malgache à l’annonce d’un cambriolage de la présidente de l’Assemblée nationale Christine Razanamahasoa, en fin de semaine dernière.
Un téléphone portable, contenant tous ses contacts, ses correspondances et ses confidences ; un ordinateur de bureau composé d’un écran plat avec unité centrale ; et un sac marron contenant de l’argent. C’est le « butin » emporté par des individus au domicile de la tenante du perchoir de la Chambre basse du Parlement. L’annonce a été faite dans une déclaration par le bureau en charge de la communication de Christine Razanamahasoa, hier en milieu de l’après-midi. « Il y a eu une intrusion chez elle, hier soir, (avant-hier soir, ndlr) le samedi 20 mai 2023 », informe ainsi le communiqué.
« Il est important de noter que les cambrioleurs semblaient savoir ce qu’ils cherchaient, car toutes les informations personnelles du couple étaient stockées dans le téléphone », note la communication du numéro un du Palais de Tsimbazaza. Celle-ci informe également de l’inexistence d’effractions visibles sur les entrées de la maison, qui étaient « intactes ». Aucun autre objet n’a disparu, d’après toujours la communication faite. « Et ils n’ont pris à part ce qui a été mentionné », affirme-t-on. Tout en condamnant fermement ce genre de comportement, dans ladite communication, le bureau en charge de la communication de la présidente de l’Assemblée nationale dit « soupçonner une intention malveillante derrière ces actes ». La nature du butin laisse en effet croire qu’il ne s’agit pas d’un simple vol opportuniste.
Un épais voile entoure à l’heure actuelle cette affaire. Aucune information complémentaire n’a fuité sur ce cambriolage. Les sources auprès de la dame se murent pour l’instant dans le mutisme en attendant des compléments d’informations elles aussi. La situation de ladite résidence notamment n’a pas été communiquée. Dans son lieu de résidence à Antananarivo dans la Capitale ou dans la circonscription où elle a été élue, à Ambatofinandrahana dans l’Amoron’i Mania ?
Les circonstances exactes dans lesquelles le cambriolage s’est déroulé sont également sujettes à questionnements à l’heure actuelle. Quid notamment de la sécurité du domicile de cette présidente d’institution. Comment des inconnus ont pu y pénétrer et en ressortir aussi facilement ? L’ouverture d’une enquête est en tout cas attendue par l’opinion vue la gravité des faits annoncés et du caractère sensible des données contenues dans les appareils dérobés. Coïncidence ou non, la députée élue à Tsihombe, Masy Goulamaly affirme elle aussi avoir également perdu son téléphone...
La rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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