Publié dans Politique

JIRAMA - 150 milliards d’ariary de perte annuelle enregistrée 

Publié le mercredi, 24 mai 2023

Recouvrement. C’est le maître-mot adopté par l’Etat concernant le processus de redressement de la compagnie nationale d’eau et d’électricité. D’après la décision prise en Conseil des ministres, hier soir, « Face aux grandes difficultés que traverse actuellement la société JIRAMA, le Conseil des ministres a approuvé le processus de réclamation de la dette qui devrait entrer dans la société entre 2018 et 2022. Dès lors, il sera institué au sein de la société un service spécial pour faire du "redressement" donc si nécessaire », peut-on lire dans le compte rendu du dernier Conseil des ministres.

La dette de la société JIRAMA a atteint 200 milliards d'ariary pour le coût de l'électricité et de l'eau que les clients devraient payer, mais qu’ils n’ont pas effectué au cours des 5 dernières années. Ce qui s’ajoute aux difficultés que connaît actuellement la société. Afin de résoudre le problème de la société JIRAMA, le Conseil des ministres a approuvé de procéder à la gestion de la perte technique dans la distribution d'électricité. Les pertes techniques comme celles-ci sont courantes 

 

dans le monde. Environ 10 à 15% de l'électricité qui est distribuée est perdue en moyenne dans le monde, mais pour nous à Madagascar, c'est plus élevé  et ce jusqu'à 30%. Cette perte technique est estimée à 150 milliards d'ariary par an, elle est colossale et doit être réduite. Une situation qui est loin d’être inédite pour la compagnie nationale d’eau et d’ l’électricité. De plus, durant le premier trimestre, la JIRAMA a obtenu de l’Etat 441 milliards d’ariary d’aide financière pour la soutenir dans ses fonctions de services publics. Pour rappel, en 2019, l’Etat s’est déjà engagé au redressement entamé depuis 2017 concernant la restructuration de la dette de la JIRAMA s’élevant à 1200 milliards d’ariary. A l’époque, un contrat programme a été établi entre l’Etat et la JIRAMA. Pour le moment, du côté de cette compagnie, une vraie campagne en faveur de la bonne gouvernance se déploie. Ainsi, elle réclame également 305 milliards d’ariary d’impayés de la part de l’Etat. Son principal actionnaire devenu son plus gros débiteur. Mais comme les arrangements à l’amiable des dettes croisées ne sont pas acceptés par la comptabilité publique malagasy, la JIRAMA a décidé que désormais les compteurs prépayés sont obligatoires pour l’Administration.

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Editorial

  • L’autre Sommet !
     « Un train peut cacher un autre ! » Au mois d’août prochain, le pays s’apprête à accueillir un autre Sommet, celui de la SADC (South African for the Development Community), Communauté pour le développement de l’Afrique australe. Madagasikara, de sa situation géographique, fait partie intégrante de l’Organisation sous-régionale regroupant les Etats de la partie australe de l’Afrique. La SADC, créée en 1992, regroupe 16 Etats membres dont la République de l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, Comores, la République démocratique du Congo, Eswatini, Lesotho, Madagasikara, Malawi, Mozambique, Namibie, Seychelles, la République Unie de Tanzanie, Zambie, et Zimbabwe. C’est une organisation régionale à vocation économique et politique. Elle vise à promouvoir le développement économique, la paix, la sécurité et l’intégration régionale des pays de la région australe de l’Afrique. A ses débuts, la SADC incarnait la lutte contre la ségrégation raciale, contre le colonialisme et l’impérialisme de l’Occident. Presque les…

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