Publié dans Politique

Transport urbain - Madagascar en avance sur son temps

Publié le mardi, 06 juin 2023


En matière de transport urbain, Madagascar est au diapason des dernières innovations dans le domaine avec son projet de transport par câble dans sa Capitale. C’est en effet un nouveau mode de transport qui séduit de plus en plus de villes à travers le monde. D’une part, le téléphérique urbain permet de fluidifier la circulation, mais il est aussi moins polluant que la voiture et beaucoup moins cher qu’un tramway.
Ce mode de déplacement 100% électrique est moins polluant que les transports classiques mais aussi bien moins cher à construire. En moyenne, on peut avoir un coût de téléphérique de 20 à 30% inférieur à un tramway, indiquent des spécialistes du domaine. Par rapport, à un métro par exemple, les coûts de construction sont vraiment inférieurs, puisqu’ils peuvent être de l’ordre de 60%. Un métro présente l’inconvénient de nécessiter des ouvrages souterrains. Raison pour laquelle les téléphériques urbains sont en plein essor dans le monde.
En France, on en compte 4 dont celui de Saint-Denis, sur l’île de La Réunion, proche voisine de la Grande-île, ou encore Toulouse, Brest et Grenoble. 3 de plus sont prévus en 2025, et d’autres projets sont en cours. Cet engouement touche le monde entier, de New-York aux Etats-Unis à Medellin en Colombie à Saint-Domingue dans les Caraïbes.
Il faut par ailleurs noter que le projet de transport par câble à Madagascar est réalisé par les entreprises Colas et Poma. Cette dernière, leader mondial dans le transport par câble et Colas, solidement implantée à Madagascar, pourront mener à bien ce projet qui permettra à la Capitale malgache de disposer d'un système de transport public innovant et respectueux de l'environnement. La construction de la première gare a débuté il y a quelques semaines maintenant sur les rives du lac Anosy. La ligne Orange de ce projet reliera Anosy, Soarano, Ankorondrano, Ivandry, Analamahitsy et Ambatobe.
La rédaction



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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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