Publié dans Politique

Délestage - La fin approche

Publié le jeudi, 08 juin 2023


La Logistique pétrolière SA (PLSA) prête main forte à l’Etat pour mettre fin au délestage. Il faut rester optimiste. Le délestage fait souffrir. Mais il est sur le point de déguerpir. C’est l’un des messages- clés du ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Solo Andriamanampisoa, hier à l’ouverture de la deuxième édition du Salon de l’électricité et des hydrocarbures qui se tient au Palais national de la Culture et des Sports à Mahamasina jusqu’à demain.
La solution au problème de ravitaillement en fuel lourd pour faire fonctionner les centrales thermiques de la JIRAMA est en cours. Antananarivo et ses environs ont besoin d’une moyenne journalière de 15 camions-citernes. Ces temps-ci, suite à un problème technique au port de Toamasina, seulement 5-6 camions-citernes ont été en activité.
Le déséquilibre ainsi créé a causé l’épuisement rapide des réserves, d’où l’impératif du délestage sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA) et ailleurs qui fait râler les usagers. Mais la situation devrait connaître une nette amélioration à partir d’aujourd’hui ou demain, selon les dires du ministre.
Une dizaine de camions-citernes de la LPSA sont venus en renfort pour l’acheminement du fuel lourd à Antananarivo. Ces moyens de transport ont encore eu besoin de reconditionnement technique. Ceux de cette société sont faits pour le gasoil, l’essence et le pétrole. Leur préparation a donc pris des jours. Ils auraient dû entrer en route dès jeudi soir ou ce jour au plus tard, selon les précisions du haut responsable ministériel et le directeur général de la LPSA.
L’approvisionnement en électricité sur le RIA et dans le reste du pays devrait retourner à la normale à partir de ce week-end. Le ministre Solo Andriamanampisoa prévient quand même. Des coupures pourraient avoir lieu de temps à autre. « Les gens ont tendance à confondre coupure d’électricité et délestage. Les coupures sont impératives lorsqu’il y a des interventions à réaliser sur les infrastructures », souligne-t-il.
Une solution pragmatique au problème de délestage existe à portée de main. Les réservoirs d’eau de Tsiazompaniry et d’Antelomita sont d’un secours précieux à ce propos. Mais le Gouvernement s’est gardé de mettre les mains aux vannes. La raison en est toute simple. L’utilisation inopportune des stocks de ces barrages créera un autre problème encore plus grave que le délestage lui-même.
Si les réserves tarissent vite, Antananarivo et ses périphéries risquent d’être privées d’eau durant la saison sèche à partir du mois d’août. En théorie, la saison d’étiage précède la campagne électorale cette année. Toute prise de décision irréfléchie pourrait donc coûter cher à l’ensemble du processus électoral. Les zones concernées sont hautement stratégiques au plan électoral.
M.R.

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff