Publié dans Politique

Diffamation envers le SEG - 4 suspects entre les mains de la Gendarmerie

Publié le vendredi, 23 juin 2023

Le Général Serge Gellé, secrétaire d'Etat à la Gendarmerie (SEG) voit rouge ! En cause, il se sent victime d'une diffamation et surtout de diffusion de fausses nouvelles sur sa personne. A l'index, quatre larrons dont trois sont des prisonniers d'Antanimora. D'ailleurs, ces derniers ont été identifiés puis arrêtés. Un cinquième larron est encore recherché. C'est l'admin d'une page Facebook sur laquelle on a pu voir aussi les fausses nouvelles sur le SEG.

Hier, ce Général et non moins secrétaire d’Etat à la Gendarmerie est sorti finalement du silence et a annoncé qu'il va porter plainte. « D'ailleurs, c'est la mesure que j'ai prise. Et cette affaire ne va pas en rester là. Car je vais saisir aussi le BIANCO car il y a un relent de corruption ! », déclare-t-il fermement à ce sujet.

A l'origine de cette colère du Général, la fausse accusation contre lui. Car outre ce qu'il qualifie comme de l'intox, celui qui l'a pointé du doigt pour l'avoir fait sortir de prison, puis l'aurait fait fuir.

« J'ai réussi à réunir les preuves et celui qui m'a cité a été retrouvé », souligne le SEG.

Pourquoi une fausse information ? Au Général S.Gellé d'expliquer que le diffamateur supposé et répondant au nom Samuel.G.R, condamné à 10 ans de prison, déclare sur Facebook que le Général est son oncle. Et pourtant, le concerné a été arrêté par la Police pour vol d'un minibus Vw Crafter à Andohatapenaka, il y a deux semaines de cela. « La Police l'a arrêté avec une fausse carte d'identité. Mais G.R. fut par la suite relâché. Il n'a aucun lien familial avec moi », continue le Général.

Les deux autres suspects arrêtés sont aussi des détenus à Antanimora. « Il est étonnant que ces deux-là ont fait leurs publications sur réseaux sociaux depuis leur cellule de détention. On leur a trouvé sur leurs téléphones ceux-là », explique encore le SEG.

Quant au quatrième suspect dans l'affaire, il s'agit de cet administrateur du compte Facebook « Tsy aritra ifampizarana ». Ce dernier s'est enfui à Ambatomainty, dans le Melaky où il fut arrêté. Il sera conduit incessamment dans la Capitale.

Comme nous l'avions mentionné plus haut, le 5e suspect est activement recherché. C'est le propriétaire de la page intitulée « Ikialafanja » sur Facebook. Il est impliqué également pour diffusion de fausses nouvelles.

« Nous jurons de le retrouver même s'il faut un an pour le faire », promet encore le SEG.

Tout a démarré avec cette affaire liée au vol de ce minibus Vw Crafter de transport à Andohatapenaka, il y deux semaines de cela. Et le voleur supposé a menacé le chauffeur avec un revolver, c'est Samuel G.R.. Arrêté par la Police puis remis en liberté,

le suspect s'est alors vanté devant le ciel et la terre de son présumé lien familial avec le SEG, un statut qui lui permettrait de dire que personne ne peut l'atteindre, ni l'arrêter. Des déclarations que le concerné a diffusées et fait partager sur Facebook.

 

Franck R.

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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