De même, les épiciers qui n’ont pas de réfrigérateur et les fabricants de yaourt pourront s’approvisionner en glace car la machine est capable d’en fabriquer jusqu’à 3 tonnes par jour. Ainsi à travers l’installation de ces deux infrastructures, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation entend bien concrétiser cette vision du Président de la République que l’industrialisation figure parmi les Velirano présidentiels. Le programme ODOF est ainsi en pleine vitesse de croisière à présent. Il s’agit de petites industries de transformation des produits dans les Districts et les Régions qui ne nécessitent pas beaucoup d’énergie.
Opportunité
Dans ce programme, chaque industrie qui s’implante dans une Région ou un District, selon la filière, est porteuse d’opportunités comme le débouché des produits locaux vers la transformation et la commercialisation à grande échelle, la création d’emplois et source de revenus pour les familles et commerces de la région et du pays. Parmi ces unités figurent des mielleries, des huileries, des sucreries, des torréfacteurs de café, des usines de transformation des fruits, de tomates, de manioc. L’année dernière, à la même époque, plusieurs Districts ont déjà bénéficié d’une unité industrielle de transformation des produits locaux à l’image de l’huilerie d’Ambatofinandrahana, de la sucrerie d’Antanamifafy à Mahajanga. Cette année, soixante-quinze Districts vont en bénéficier dont Manakara, Manjakandriana, Anjozorobe et maintenant Vatomandry et Brickaville entre autres. L’objectif de l’ODOF est de produire sur place ce dont la population a besoin. Car ce projet est justement destiné à collecter et transformer les produits locaux. Ainsi, chaque producteur aura de quoi arrondir ses fins de mois, tandis que le District ou la Commune pourra aussi tirer profit de cette unité industrielle. Ce qui permettra à terme de limiter les importations de loin supérieures aux exportations et qui ponctionnent le budget de l’Etat.
La baisse des prix est un avantage important de l’ODOF, étant donné que les produits locaux ne sont pas frappés de taxe. C’est en tout cas la meilleure façon de lutter contre la hausse des prix.
La Rédaction