Publié dans Politique

Série d'assauts de bandit à Toamasina - Fin de carrière pour deux malfaiteurs

Publié le mardi, 11 juillet 2023

Les gangs ont essuyé un revers à Toamasina, à cause d'une action musclée de la FIP. Car s'ils n'ont pas laissé leur peau, ils ont été capturés vivants. Les faits.

 En deux mois, les attaques à main armée se sont multipliées dans les quartiers de Valpinson et d'Androranga à Toamasina. D'où la décision du procureur de Toamasina, en l'occurrence Vahiny Yvi Sandro de prendre le taureau par les cornes en vue d'y rétablir l'ordre, un pari qu'il s'est d'ailleurs fixé. Aussi, ordre fut donné à la Force d'intervention de la police ou FIP d'en finir avec les gangs qui y sévissent. Le soir du 10 juillet dernier donc, la FIP, qui fut encadrée par le commissaire Jules Rafaliarivo, a déclenché des chasses à l'homme. Cette opération policière a porté ses fruits. Elle s'est soldée par l'élimination de deux agresseurs répondant aux noms de Kaiser et Mika. Ces derniers tombaient sous les balles de la Police. Le prénommé Kaiser venait tout juste de purger une peine de prison. Mais cela ne l'a pas empêché de récidiver.

Mais il n'y avait pas que cette double élimination. Car la Police a pu également jeter dans ses filets quatre autres suspects dont une femme.

Quant à l'un de ces derniers, le prénommé R.F.R (28 ans), il est encore incarcéré à la prison d'Ambalatavoahangy. Seulement, il effectue une corvée extérieure, une situation qui lui a permis de circuler en dehors de la prison, liberté au cours de laquelle il a profité pour perpétrer des attaques.

Quant à E.R., alias Brad, il venait de sortir, lui aussi, de prison, en juin dernier.

Plusieurs recoupements ont permis d'établir que Kaiser et Mika et leurs acolytes ont longtemps semé la terreur à Toamasina.

Ces bandits sont par exemple les auteurs supposés du vol d'une moto Cygnus Phase 3, le soir du 4 juillet dernier à Anjoma.

C'est encore Mika, Kaiser et leur équipe qui ont attaqué un commerce sis en face de Réfrigépêche de Bazar Kely, le 7 juillet dernier.

Cette même opération de la FIP de Toamasina a permis de récupérer deux motos volées des mains de ces bandits. Dans la liste, il y a bien sûr la Cygnus, qui avait été volée à Anjoma, le 4 juillet dernier.

Il est à préciser qu'à la suite des directives du procureur de Toamasina, la Police de cette cité portuaire de l'Est, qui est sous la férule du commissaire Jean Christian Rakotovao de la direction régionale de la sécurité publique, a élaboré une stratégie de lutte contre ces gangs, avec le résultat que l'on sait.

 

Franck R./Kamy

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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