Elle évoque aussi l’article 72 de la loi portant code de la nationalité qui stipule « le procureur de la République a seul qualité pour intenter contre tout individu une action dont l’objet principal et direct est d’établir si le défendeur a ou n’a pas la nationalité malgache sans préjudice du droit qui appartient à tout intéressé d’intervenir à l’action ou de contester conformément à l’article 61 la validité d’une déclaration enregistrée ». En d’autres termes, en qualité de procureure de la République, elle est seule habilitée à intenter une action en justice aux fins de constat de la nationalité d’un citoyen. Par ailleurs, d’après l’article 76 du même code, une copie de l’assignation doit être déposée auprès du ministère de la Justice pour être recevable. Ce qui n’est pas du tout le cas selon toujours ses dires.
Dans un article publié mardi, le magazine « Jeune Afrique » soutien qu’une « assignation signée par le procureur du Tribunal de première instance (TPI) d’Antananarivo adressée au Président Andry Rajoelina ». Selon les mêmes informations, ladite assignation aurait été « délivrée le 28 août à un proche collaborateur du Président et l'enjoint à se rendre au tribunal le 6 septembre ». Autant d’informations qui seraient donc complètement erronées d’après le procureur. A deux mois de la course à la magistrature suprême du pays, force est de constater que la guerre de communication ciblant particulièrement le Président Andry Rajoelina bat son plein. Des offensives quasiment malsaines qui s’appuient ainsi sur des faux documents et de fausses informations.
La Rédaction