Publié dans Politique

Chef d’Etat par intérim - Un Gouvernement collégial à la tête du pays

Publié le dimanche, 10 septembre 2023


Surprenant ! C’est ainsi que la majorité des citoyens considère la tournure des affaires nationales ces derniers jours. Si beaucoup s’attendait à une passation de pouvoir entre le Président de la République et le président du Sénat, les circonstances ont été toutes autres. Conformément à la Constitution,  Andry Rajoelina a démissionné de son poste de Président de la République, samedi dernier par une lettre déposée auprès de la Haute Cour constitutionnelle. Par conséquent, les juges d’Ambohidahy ont constaté la démission du Chef de l’État. En revanche, le président du Sénat, Herimanana Razafimahefa qui devait assurer l’intérim à la tête du pays a demandé à la même Cour, par une lettre déposée vendredi, de constater « sa volonté de renoncer à exercer les fonctions de Chef de l’Etat par intérim pour des raisons personnelles ».
Face à cette situation, la HCC a décidé que les fonctions de Chef d’Etat par intérim sont exercées par le Gouvernement collégial. Par conséquent, le Premier ministre Christian Ntsay assurera d’office les fonctions de Chef du Gouvernement collégial. La Cour ne manque pas de préciser  que « la collégialité est fondée sur la règle de la prise de décision à la majorité des membres, mais en cas de partage de voix, la voix du Chef du Gouvernement collégial est prépondérante ». En revanche, le Gouvernement qui exerce en collégialité ne peut en aucun cas « jouir des attributions dévolues au Président de la République élu ». Le Gouvernement aura donc comme unique mission d’assurer les affaires courantes et ce, jusqu’à la prise de fonction d’un nouveau Président élu à l’issue des scrutins prévus dans deux mois.
S.R.

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Editorial

  • Conscience éthique
    Perle rare. Trésor caché. L’homme est toujours à la recherche d’objet rare, invisible ou caché. Seuls les fortunés de ce monde sont capables, quel que soit le coût, de s’acquérir de ces objets d’art ou de culture rares voire rarissimes. La droiture, la probité, l’intégrité et l’honnêteté font partie de ces « objets rares » que l’homme cherche désespérément à acquérir. Madagasikara figure parmi nombre de pays qui ambitionnent formellement à dompter la corruption en particulier, et l’impunité en général. A ce titre, le pays dispose d’un ensemble de dispositifs de lois soutenus par une armada d’entités de lutte, allant du Comité de la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) au Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), Parquet Anti-corruption (PAC) en passant par le « Sampan-draharaha malagasy miady amin’ny famotsiam-bola » (SAMIFIN) à l’Agence de recouvrement des Avoirs illicites (ARAI), etc. Le tout sous la bannière d’une Nouvelle stratégie de lutte contre la corruption…

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