Publié dans Politique

Manifestation ce jour - Le summum de l’illégalité

Publié le vendredi, 03 novembre 2023

Pas d’autorisation de manifestation ce jour pour le collectif des candidats. L’insistance à être présent sur la place du 13 mai est hors de tout cadre légal.

« La manifestation prévue ce jours et illégal. Cela peut être puni d’un emprisonnement allant de 15 jours à 6 mois et une amende de 100 000 ariary », indiqua la ministre de la Justice Landy Randriamanantenasoa, hier lors d’un point de presse.

Cette dernière a également réitéré que la demande d’autorisation doit être adressée, pour la ville de d’Antananarivo au préfet dont dépend la Commune. Pour les autres Communes de Madagascar, cinq jours au moins avant la date de la manifestation est nécessaire. Comme l'indique l’article 9 de l’Ordonnance n° 60-082 du 13 août 1960 relative aux réunions publiques et aux manifestations sur la voie publique. Tous ceux qui oseront braver la loi seront ainsi punis en conséquence.

Le forcing du collectif des candidats à venir sur le parvis va à l’encontre de toute règlementation.  De plus, l’Hotel de ville est un palais d’Etat et à l’instar du Palais présidentiel ou celui d’Ambohitsorohitra il est classé comme « zone sensible ».

Il est à rappeler qu’une  manifestation sur la voie publique qui viole une zone sensible ne nécessite pas de sommation. Aucune loi, si on  se réfère à l’Ordonnance n° 60-104 du 21 septembre 1960 relative aux attroupements, ne l’exige. L’existence  d’un barrage signifie déjà interdiction d’accès. Aussitôt le barrage franchi par les manifestants sur la voie publique, les Forces de l’ordre prennent les dispositions pour les disperser (jets de grenade lacrymogène ou dispersion par jets d’eau).

Cette déclaration de la ministre est la continuité des décisions prises auparavant et réaffirme la position du Gouvernement à préserver l’ordre public et éviter tout débordement. En outre, du côté des Forces de l’ordre, l’Emmo Far a annoncé qu’il y aura des fouilles minutieuses des véhicules et des personnes circulant à Analakely et ses environs ce jour.

 

N.R.

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Editorial

  • Et les gouverneurs !
    Qu’en est-il de nos vice-rois ! On revient à la charge pour remettre sur le tapis le cas de ces hauts dirigeants dans les Régions. Coup de tonnerre ! Le Chef de l’Etat décida de procéder à un Conseil des ministres en direct le 8 janvier à travers les antennes nationales publiques à partir du Palais d’Etat d’Iavoloha. Gageons que si le maître des céans en a voulu ainsi c’est qu’il a mille raisons de le faire. Le peuple vit dans la tourmente. Un Conseil en direct suppose que toutes les interventions durant la réunion soient transmises sans faute et atterrissent « directement » chez les téléspectateurs, dans chaque foyer. Le terme « direct » signifie qu’il n’y aura aucune possibilité de changement ni de tripatouillage en cours de route.

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