Publié dans Politique

Élections - Les Communales et les Législatives entre mars et juin 2024

Publié le lundi, 11 décembre 2023

Après le dénouement de l'élection présidentielle le 16 novembre dernier, le regard se tourne désormais vers les prochaines étapes cruciales du pays : les élections communales, municipales, et législatives. Les mandats des actuels édiles touchent à leur fin en début d'année prochaine. Les élections pour élire les maires et les conseillers communaux et municipaux devaient normalement se tenir en cette fin d'année. Cependant, en raison du calendrier serré imposé par l'élection présidentielle, ces scrutins locaux sont repoussés. Les élections législatives, elles aussi, devraient se dérouler au cours du premier semestre de l’année prochaine, avant la conclusion du mandat actuel de la législature en juillet 2024.
Dama Andrianarisedo, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), devait affirmer récemment que les dates seront bientôt soumises à l’Exécutif pour discussion. Il avait évoqué précédemment que ces deux échéances électorales devraient se tenir durant le premier semestre de l’année 2024. Les textes indiquent qu’un scrutin doit se tenir durant la saison sèche de l’année, entre le 31 mai et le 30 novembre, sauf cas de force majeure prononcée par la juridiction compétente. Autrement dit, ces scrutins devraient vraisemblablement se tenir entre mars et juin 2024 pour rester dans la fourchette donnée par la CENI.
Actuellement, les électeurs peuvent s'inscrire sur la liste électorale, dont la révision annuelle a débuté en décembre. Cependant, si l'une des deux élections doit avoir lieu avant le 15 mai de l'année prochaine, la liste électorale arrêtée le 20 juillet dernier sera utilisée. Dans le cas contraire, la liste issue de la révision annuelle de la liste électorale sera utilisée. Il est important de noter que ces élections revêtent une importance majeure. L'une d'entre elles servira de baromètre du pouvoir des gouvernants au niveau des collectivités locales, tandis que l'autre déterminera la majorité parlementaire, un facteur déterminant pour les futurs projets de loi de l'Exécutif. Les écuries politiques tout aussi bien que les citoyens sont ainsi invités à se préparer activement pour participer à ce processus démocratique clé.
La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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