Publié dans Politique

Riz avarié - Saisie de 35 sacs prévus pour Taolagnaro

Publié le mercredi, 10 janvier 2024



Alors que l'affaire dite "riz avarié" focalise encore les regards à Mahajanga et dans tout le pays, voilà qu'une autre présentant une frappante similitude vient de s'ajouter à la première, la nuit du 9 janvier dernier à Toamasina. En effet, la Gendarmerie venait d'y procéder à la saisie de 30 tonnes de riz, marchandise prévue à être envoyée à Taolagnaro.
Or, en voyant de plus près, il s'avérait que 35 sacs sont bourrés de riz avarié. Lors d'un constat sur place, la cargaison dégageait une odeur très piquante et nauséabonde. Elle appartiendrait à un Indopakistanais, selon les informations.
Cette cargaison de riz avarié a été décelée à bord d'un bateau au port de Toamasina et qui était en partance vers Taolagnaro, la nuit du 9 janvier dernier.
Ce sont les responsables portuaires qui ont informé la Gendarmerie et leurs homologues de la douane sur cette situation.
Du coup, décision fut prise afin d'immobiliser sur place le navire en cause ainsi que le riz qu'il transportait avec, et ce, avant que l'enquête ne soit terminée, enfin pas avant que la note ordonnant sa destruction ne fusse émise.
La Gendarmerie est très ferme pour condamner et poursuivre ceux qui empoisonnent les Malagasy. Et que cette Force fait appel à la population pour qu'elle redouble de vigilance lors de l'achat de tout produit de première nécessité.
Parallèlement à cela, et pour revenir à la première affaire ayant défrayé la chronique à Mahajanga, un autre suspect, le septième du lot, venait d'être jeté en prison après enquête. Ce dernier a été poursuivi par l'association "Emergence de Madagascar" pour imposture.
A propos, ladite association, vers fin décembre 2023, donc à l'éclatement de l'affaire "riz avarié" première épisode, a fait circuler une note officielle adressée aux différents responsables concernés sur sa ferme volonté afin d'aider à la destruction du produit pourri à Mahajanga, la disposition par cette même organisation de moyens nécessaires à ce dessein, en est la preuve.
Franck R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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