Publié dans Politique

Insécurité dans la Capitale et ses environs - Fin de carrière pour 3 bandits longtemps recherchés

Publié le jeudi, 11 janvier 2024

En l'espace d'une nuit et de quelques heures seulement, la Police et la Gendarmerie ont lancé des opérations pour en finir avec des bandits qui ont longtemps semé la terreur dans le centre ville mais aussi dans sa banlieue. A commencer par les faits les plus proches et survenus tôt jeudi matin dernier à Anosibe. Là, une patrouille de Police a mis fin à la carrière de deux suspects, qui sont pointés du doigt d'avoir semé la terreur depuis longtemps dans ce quartier considéré comme une zone rouge de la ville du fait des agissements néfastes de malfaiteurs, qui grouillent dans le secteur. Résultat, les assaillants étaient mortellement fauchés par les tirs des policiers de l'Unité d'intervention rapide ou UIR venus les arrêter. Des tonnes de plaintes de victimes pour vols et agressions armées les concernent.

Sur la foi d'un renseignement, les Forces de l'ordre s'étaient dépêchées sur place pour tenter de jeter les deux larrons dans leur filet. Or, dès que les suspects ont aperçu les hommes de l'UIR s'approcher d'eux, ils ont dégainé grand couteau et autres sabres. Ce qui a contraint les agents des Forces à utiliser les grands moyens : l'élimination des deux larrons.

Outre les objets tranchants, on a trouvé aussi du big boss sur les agresseurs décédés. Après la mort de ces bandits brutaux et sans pitié, les habitants d'Anosibe peuvent respirer un peu.

Surpris en pleine effraction 

Toujours hier, et vers 8h du matin, une action similaire mais menée cette fois-ci par la Gendarmerie, s'est soldée par l'élimination du tristement célèbre Ratsoa, cet autre malfaiteur surnommé comme tel, et est aussi dangereux que les deux précédents à Amboromanina, Fokontany d'Andranovao à Ambohimangakely, dans l'Avaradrano. Tout a démarré par l'alerte lancée à l'endroit du commandant de la brigade de la Gendarmerie d'Ambohimangakely comme quoi un suspect s'est infiltré dans le domicile d'un particulier, et ce, en l'absence de celui-ci.

Bien que l'endroit cité supra se trouve à 4 km de la brigade, l'équipe d'intervention de la Gendarmerie y a débarqué en deux temps trois mouvements.

Sitôt les éléments de ladite brigade étaient arrivés sur les lieux, ils ont encerclé la maison désignée. Pour l'anecdote, cette dernière avait été déjà cambriolée, au moins quatre fois de suite dont la première fois en avril, en juin, en août puis en octobre 2023, enfin hier matin. Réalisant que la nasse allait se refermer inexorablement sur lui, le bandit a tenté une sortie en force avec un couteau entre les mains.

Devant son mauvais dessein, les gendarmes ont dû ouvrir le feu sur le quidam, l'ayant touché mortellement. 

Ratsoa était un multirécidiviste qui a déjà séjourné en prison à trois reprises. Selon la Gendarmerie, il compte plusieurs méfaits à son actif : les agressions armées à Ikianja, Ambohimahitsy, Mahazo, 67ha, Ankadindramamy, Ambatomaro, etc. c'était lui ! De plus, les gendarmes d'Ambohimangakely et de Soamanandrariny le recherchent depuis longtemps. Enfin, il aurait participé dans l'attaque armée ayant visé un couple de Tsarahasina en octobre 2023.

En attendant que ses proches viennent récupérer sa dépouille,celle-ci a été déposée à la morgue du CHRD II Ambohimangakely.

 

Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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