Publié dans Politique

Accidents de la circulation à Antananarivo-ville - 6 morts par mois

Publié le jeudi, 25 janvier 2024

La Capitale malagasy est une ville accidentogène si l'on se réfère à sa superficie, moins vaste qu'on ne le pense.

L'année dernière, le nombre des victimes tuées dans des accidents de la circulation était assez élevé, selon une statistique officielle de la Brigade des accidents ou BAC de Tsaralalàna. En réalité, la route a tué plus qu'on ne le pense en 2023 à Antananarivo-ville avec 75 morts et 538 blessés. Ce qui fait que 6 personnes y ont trouvé la mort tous les mois, à cause des accidents de la circulation. A eux seuls, ceux qui ont été associés à l'alcool ont fait 5 morts et 90 blessés.

Globalement, les accidents provoqués par l'état d'ébriété pendant la conduite concernaient les véhicules à quatre roues, toutes catégories confondues, soit 150 cas, tandis que les motos ont enregistré 60 cas. Bien entendu, il existe aussi des points noirs dans le centre de la Capitale, car considérés comme les plus dangereux et accidentogènes du fait de la fréquence et de la répétition des accidents, parfois graves qui y étaient survenus, l'an passé.

Dans la liste des véhicules les plus concernés, ce sont les voitures particulières qui ont fait le plus d'accidents, enregistrant 303 cas, l'année dernière. Les récents faits survenus sur le Masay et à Manjakaray, semblent l'attester et ne font que confirmer la répétition des scénarios observés dans le passé récent. Les accidents corporel et matériel qui s'y étaient produits ont fait le tour des réseaux hier : la voiture particulière, toujours en tête de liste.

 Ensuite, viennent les motos, avec 213 cas. Enfin, les transports en commun comme les taxis-ville et les taxis-be avec 92 cas.

Grosso modo, 704 personnes ont été victimes d'accidents en 2023. Plus de la moitié est constituée d'hommes, soit 462 contre 159 femmes adultes. Mais les mineurs n'ont pas été non plus épargnés, 49 garçons ont été victimes contre 34 filles.

Les cas de délit de fuite n'ont dû pas être passés sous silence. Toujours l'année dernière, la BAC de Tsaralalàna a reçu 24 plaintes et 150 autres de réserve, enfin 79 cas en instruction du Parquet. Malgré tout, certains cas n'ont jamais pu être clarifiés. C'est justement le cas des récentes voies rapides ceinturant la ville dont le By-pass, ou encore les nouvelles rocades de Tsarasaotra ou des 67 ha où s'étaient souvent déroulés des accidents mortels associés à un délit de fuite.

 

Franck R.

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Editorial

  • Nettoyage général
    Enfin ! La JIRAMA fait sa toilette. Il a fallu qu’un Vazaha, Israélien, prenne les commandes de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité pour que les choses commencent à bouger. Depuis que Ron Weiss tient en main les rênes de la direction générale de la Compagnie, on parle de nettoyage. Eclaboussée par des récurrents délits de détournements ou de malversations financières, la JIRAMA s’embourbe dans la mare des vicissitudes de l’homme. Dettes colossales, machines défaillantes, coupures inarrétables, etc. Les responsables actuels sont déterminés à remettre la pendule à l’heure.Trente-six responsables de la JIRAMA ont été convoqués ce lundi d’avant devant le Pôle anti-corruption (PAC) aux 67 Ha, dans le cadre d’une enquête sur des primes exorbitantes révélées en avril 2021. Une affaire qui avait fait l’effet d’un coup de tonnerre suite à une liste de hauts responsables de la Compagnie bénéficiaires de primes apparemment jugées scandaleuses qui avait fuité sur…

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