Publié dans Politique

Présidence de la République - La gent féminine revient en force 

Publié le mercredi, 31 janvier 2024

« Girl power » diront les adeptes du féminisme. La nomination de plusieurs hauts fonctionnaires de l’Etat figurait parmi l’ordre du jour lors du Conseil des ministres d’hier au palais d’Iavoloha. Parmi les nouvelles nominations figurent celles de cinq directrices au sein de la Présidence. Il s’agit notamment de Lova Hasinirina Rakotomaro, qui occupe désormais le poste de directrice des affaires internationales et porte – parole du Président de la République. Elle avait assuré la fonction de directrice de Communication à la Présidence, avant d’être à la place du directeur de cabinet par intérim, toujours à la Présidence, pendant les trois derniers mois de mandat du Président Andry Rajoelina.  Elysa Rakotonirina, directrice de cabinet du Président de la République. Elle est la seule nouvelle venue car ayant été directrice de communication au ministère des Affaires étrangères avant de rejoindre l’équipe de la Présidence.

Mirana Rajaonah quant à elle, est nommée directrice en charge des Relations avec les Collectivités décentralisées et les élus. Elle retrouve ainsi la Présidence mais sera en charge d’un nouveau département. Auparavant, elle avait déjà occupé le poste de directrice des Affaires sociales et  politiques. A elle s’ajoute Anne-Muriel Raharimanana, nouvelle directrice en charge des Relations cultuelles et communautaires. Tandis qu'Eliah Ravelonjato assure la fonction de directrice en charge des Évènements de la République. 

D’autres nominations ont également marqué ce troisième Conseil des ministres du Gouvernement de Christian Ntsay. Plusieurs nominations au niveau des différents ministères : celui des Forces armées, ministère de l’Aménagement du territoire et de la décentralisation, ministère de la Sécurité publique, ministère de l’Education nationale, ministère de l’Enseignement et la formation professionnelle, ministère de la Santé publique, ministère du Tourisme et de l’Artisanat, ministère des Mines, ministère de l’Environnement et du Développement durable, et enfin le Ministère de la Communication et de la Culture.

 

Sandra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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