Publié dans Politique

Ordures à Tanà - « Les responsables n’ont aucune excuse », dixit le Président Rajoelina

Publié le lundi, 04 mars 2024



Les responsables de la gestion des ordures dans la Capitale sommés d’agir. Le Président Andry Rajoelina dans un discours  lors de la remise de dons du Japon à la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) pour soutenir la Société municipale d'assainissement (SMA), lance un appel sans équivoque, refusant tout prétexte des dirigeants face à la crise de la gestion des ordures. Il met en exergue la nécessité urgente d’une action immédiate et efficace pour résoudre ce projet.
 Le Chef de l'Etat rappelle qu'Antananarivo, la Capitale de Madagascar, fait face à des défis liés à une croissance démographique rapide, dépassant les capacités prévues de ses infrastructures. Il estime qu’une nouvelle organisation se mette en place  pour résoudre les problèmes résultant de cette croissance. Cependant, le Président a rappelé que les dirigeants élus et nommés ont la responsabilité de trouver des solutions aux problèmes existants.
 En ce qui concerne les ordures, il a souligné l'absence d'excuses pour les dirigeants, affirmant que la propreté de la ville relève de leur responsabilité. Le discours présidentiel s’inscrit en effet dans un contexte où la Capitale fait face à des problèmes d’enlèvement des ordures.
Une semaine à dix jours
Les dons du Japon, du matériel neuf, doivent ainsi aider à renforcer les capacités de la SMA, estime le Président. Et lui d'insister sur l'importance d'une gouvernance "mature" pour maintenir ces équipements en bon état de fonctionnement.
Un défi a ainsi été lancé par l'ancien édile de la Capitale, au nouveau président de la délégation spéciale de la CUA, Richard Ramanambitana et à son équipe: rendre la Capitale propre dans un délai d'une semaine à dix jours après la réception des nouveaux équipements.
Le Président a suggéré la mise en place de GPS sur les camions pour contrôler l'utilisation du matériel de manière transparente ou encore la création d'un numéro vert pour permettre aux habitants de signaler les bacs à ordures pleins, avec une communication claire sur les délais de vidange.
Sur le long terme, le discours du Président a mis en avant la nécessité d'accélérer la mise en place d'un incinérateur pour transformer les déchets en énergie et en engrais. Des propositions de financement spécifiques pour la ville d'Antananarivo ont été évoquées.
Il aussi exprimé son engagement personnel à être proche de la population en résolvant les problèmes quotidiens, allant même jusqu'à descendre dans les quartiers pour marquer sa solidarité et son soutien au redressement et au développement de la Capitale malgache.
L.A.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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