Publié dans Politique

Défis dans la recherche - Des femmes scientifiques s’expriment

Publié le mercredi, 06 mars 2024


Importance/place de la recherche scientifique dans les sphères de prise de décision à Madagascar ; Initiatives à entreprendre par les chercheurs : thématiques innovantes, partenariats et niveaux à atteindre pour que la science devienne réellement un pilier du développement durable à Madagascar ; Femmes scientifiques : jusqu’où peuvent-elles postuler ? Et où trouver de l’aide en termes de conseils, d’orientation et de collaboration ? Femmes leader/travailler avec des femmes en tant que leader masculin : les défis, les avantages et les orientations pour des meilleures « femmes scientifiques ».
Voilà les quatre points au sujet desquels les participants(es) à une conférence qui s’est déroulée hier après-midi sur le campus d’Ambohitsaina ont livré leurs points de vue. Ont participé à la conférence : la Pr Ramisandrazana Rakotoariseheno du Centre national de recherche sur l’environnement (CNRE) et de l’Akademia Malagasy, la Pr Harisoa Ravaomanalina de l’université d’Antananarivo, Dr Baomiavotse Vahinala Raharinirina de l’université de Fianarantsoa, le Pr Fano Andriamahefazafy de l’université d’Antananarivo et le Pr Heriniaina Ramanankierana, directeur général de la Recherche scientifique et aussi du CNRE.
L’événement organisé par l’Association des chercheurs-enseignants (ACE) a permis d’avoir un aperçu global sur les problématiques subies par le monde de la recherche à Madagascar mais aussi sur les propositions de solutions. « Les femmes scientifiques sont souvent un peu marginalisées quant à la poursuite de leurs études, leur prise de responsabilité, les sacrifices auxquels elles doivent consentir, etc. », souligne Dr Baohanta Rondro Harinisainana du CNRE, présidente de l’ACE. En effet, la conférence d’hier a été organisée dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme.
Pour la première édition de son initiative, l’ACE, regroupant environ 500 membres, a choisi de faire parler des scientifiques investis(es) ou ayant été investis(es) de hautes fonctions. Entre autres, la Pr Ramisandrazana était le directeur de cabinet du feu Premier ministre Tantely Andrianarivo en 1998-2002 si Dr Baomiavotse Vahinala Raharinirina a été ministre de l’Environnement et du Développement durable (2020-2022) avant de devenir directrice de cabinet de la Présidence de la République et conseillère spéciale du Président de la République.
La conclusion de la conférence d’hier met l’accent sur l’importance de la recherche scientifique pour le développement national, l’existence de solutions idoines aux problèmes récurrents, les sacrifices volontairement consentis par les chercheurs, l’impératif de l’équilibre dans leurs actions et la complémentarité des différentes expertises. Les décideurs politiques sont aussi demandés de porter une attention particulière sur le monde de la recherche pour que ses produits soient réellement un levier du développement national.
M.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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