Publié dans Politique

Transition énergétique - L’Etat reçoit un soutien international de taille

Publié le jeudi, 09 mai 2024

7 800 Mégawatts, tel est le potentiel de Madagascar en matière d'énergies renouvelables, notamment solaire et éolienne. Face à l’urgence de la transition énergétique, le pays n’est pas en reste. Le sujet a, d’ailleurs, été au cœur d’une rencontre, entre le Président Andry Rajoelina et le directeur général de l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), Francesco La Camera, hier en marge du congrès AIM à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis. L'IRENA est une organisation intergouvernementale dédiée à la promotion des énergies renouvelables. Elle sert également de principale plateforme pour la coopération internationale sur les énergies renouvelables.

Malgré un potentiel avéré, la Grande île fait face à plusieurs défis en matière énergétique. L’Etat envisage de doubler la production d'électricité qui est actuellement de 600 MW et fournir un accès durable à l'électricité et à l'éclairage pour 75% des ménages d'ici 2030. Dans cette perspective, le chef de l'Etat a ainsi exprimé sa volonté de formaliser un partenariat stratégique avec l'IRENA. Une déclaration qui témoigne de l’engagement de l’Etat à promouvoir les énergies renouvelables comme moteur de développement durable de Madagascar.

Volonté politique

Par ailleurs, Madagascar engage actuellement les procédures de ratification des statuts de l'organisation. Cette collaboration contribuera à obtenir des résultats tangibles dans la politique énergétique du pays, notamment la sécurisation de l'approvisionnement, le développement d'une stratégie nationale ambitieuse pour le renouvelable, l'attraction d'investissements majeurs, la création d'emplois verts et la promotion de l'accès à l’énergie pour tous, y compris pour la cuisson propre.

L'établissement d'un accord financier, avec l'IRENA et éventuellement le Fonds d'Abu Dhabi pour le développement, en vue de financer des projets d'énergies renouvelables tels que l'installation de parcs solaires photovoltaïques et la construction de centrales hydroélectriques, a également été évoqué lors de cette entrevue.

 

Francesco La Camera a, pour sa part, exprimé sa satisfaction quant à la rencontre avec le Président de la République, et a souligné que les informations partagées s'alignent avec les suggestions préalablement faites par l'IRENA. Une planification et une feuille de route claires pour Madagascar ainsi que pour tous les projets déjà prêts, seront établies et toute la technologie renouvelable nécessaire sera disponible pour soutenir ces initiatives selon le directeur général de l'IRENA. 

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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