Publié dans Politique

Réinspection du Stade Barea - La non-homologation du stade confirmée

Publié le lundi, 13 mai 2024



Les supporters des Barea dont le Président de la République Andry Rajoelina ont manifestement été induits en erreur... Le secrétariat d’Etat chargé des Nouvelles villes et de l’Habitat (SENVH) a annoncé en fin de semaine dernière la finalisation des travaux recommandés par la Confédération africaine de football pour homologuer le stade des Barea. Une annonce qui s’avère être trompeuse.
En effet, la Confédération africaine de football (CAF) confirme que le Stade Kianja Barea à Antananarivo ne répond toujours pas aux exigences minimales pour accueillir des matchs internationaux de grande envergure. Dans une lettre adressée à la Fédération malagasy de football (FMF) en date du 12 mai, la CAF a martelé plusieurs lacunes persistantes. Des défaillances qui montrent le manque d’actions concrètes de la part des autorités responsables.
En effet, la CAF confirme la tenue d’une nouvelle inspection du Kianja Barea suite à une demande de la FMF après le retrait de son homologation en avril dernier. Elle indique ainsi que le rapport d’inspection mené par son émissaire le 6 mai dernier a révélé des problèmes alarmants qui persistent malgré les engagements pris précédemment. La qualité médiocre de la pelouse figure en première place de ces problèmes.
Les vestiaires étroits, les préoccupations en matière de sécurité des spectateurs, l’inadéquation des infrastructures pour les médias et les VIP, ainsi que d’autres défauts structurels, ont tous également été relevés comme des points de non-conformité. Ces constats accablants sont d’autant plus préoccupants compte tenu de la tragédie survenue dans le stade en août 2023, juste après une précédente inspection de la CAF en août 2021, rappelle l’organe faitier du football africain.
Il est clair que les responsables de la rénovation du Stade Kianja Barea ont gravement négligé leurs obligations. Malgré les recommandations formulées dans le rapport initial d’août 2021, les mesures correctives adéquates n’ont pas été prises à temps d’une part et dans les normes requises d’autre part, alors que la CAF a déjà consenti à donner une nouvelle chance au stade.
La décision de la CAF de ne pas accorder une nouvelle exception pour l’utilisation du stade pour les éliminatoires africains de la Coupe du Monde de la FIFA est un camouflet pour la FMF mais encore plus pour les autorités responsables dont le SENVH qui était chargé de la rénovation du stade et de la mise aux normes de celui-ci.
Cette décision de non-homologation du stade Barea souligne l’urgence pour la FMF de trouver rapidement un stade alternatif pour accueillir les prochains matchs. Le plan B s’appellera-t-il le Maroc ou Maurice ? Le premier choix part avec la faveur des pronostics car le pays présente l’avantage d’être proche géographiquement des expatriés composant les Barea ce qui pourrait faciliter les déplacements et la logistique.
En tout cas, il est impératif que les responsables de la rénovation du Stade Kianja Barea rendent des comptes pour leur négligence flagrante. Il est trop tard pour les matchs éliminatoires, pour le mondial, prévus dans quelques semaines. En revanche, des matchs officiels sont programmés pour septembre. Des mesures correctives immédiates doivent être prises pour garantir la sécurité et la conformité du stade aux normes internationales.
Les autorités concernées doivent agir avec diligence pour rectifier cette situation inacceptable pour que les fans puissent retrouver leur stade et les Barea le plus vite possible.
Lalaina A.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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