Publié dans Politique

ACTU-BREVES

Publié le jeudi, 16 mai 2024

Madagascar au YouthConnekt Africa Summit. Madagascar a confirmé sa participation au YouthConnekt Africa Summit qui se tiendra au Rwanda du 1er au 4 novembre 2024, comme annoncé par le Conseil des ministres le 14 mai. Cette décision  a été également accompagnée du souhait d’abriter ce sommet l’année prochaine. YouthConnekt Africa est un programme qui vise à autonomiser les jeunes en facilitant leur connexion pour favoriser une transformation socio-économique et une meilleure intégration de l'Afrique. Cet événement met en lumière les efforts des jeunes pour le développement de leur pays et de leur continent, en mettant en avant leur leadership et leur créativité. Il est à noter que Madagascar a déjà pris part à ce sommet par le passé. En 2023, une délégation d'une dizaine de jeunes malgaches se sont rendus à Nairobi pour rejoindre d'autres jeunes africains et mettre en avant leurs compétences en matière de leadership et d'innovation. Cette délégation était accompagnée de représentants du ministère de la Jeunesse et des Sports ainsi que du PNUD à Madagascar. La participation de Madagascar à cet événement international démontre l'engagement du pays envers l'autonomisation des jeunes et son désir de contribuer activement à l'évolution socio-économique de l'Afrique. Ce sommet offre une plateforme unique pour les jeunes malgaches de partager leurs expériences, d'apprendre des autres et de contribuer à façonner un avenir meilleur pour leur nation et leur continent.

Une aire protégée à ajouter sur la liste verte de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Qui des 6 aires protégées de Madagascar sera admise dans la liste verte de l’UICN ? C’est en tout cas le débat et le plaidoyer  au cœur des discussions au cours de la réunion des gestionnaires d'aires marines protégées au sein du  réseau d'aires marines protégées de l'océan Indien occidental. Ce sommet se déroule actuellement à Madagascar avec la participation de 7 nations dont la Tanzanie, les Comores, les Seychelles, le Kenya, l'Afrique du Sud et le Mozambique. Pour Madagascar en particulier, les six aires qui figurent parmi les prétendants à figurer dans cette liste verte de l'UICN sont celles d’Ambodivahibe, d’Ankarea, d’Ankivonjy, de Lokobe, de Nosy Tanihely et de  Nosy Hara. La présence d'une aire protégée dans la liste verte de l'UICN montre au monde que l'aire protégée est bien gérée et que ses ressources naturelles et ses espèces sont correctement protégées. L'obtention de ce statut incite donc les gestionnaires d'aires protégées à améliorer la gestion des ressources naturelles qu'ils gèrent. Cela apportera de bons résultats dans la protection des ressources naturelles, mais également améliore la visibilité sur le secteur touristique. En effet, l'Union a pour mission d'influer sur les sociétés du monde entier, de les encourager et de les aider pour qu'elles conservent l'intégrité et la diversité de la nature et veillent à ce que toute utilisation des ressources naturelles soit équitable et écologiquement durable. 

Tous égaux lors des législatives, la liste électorale à récupérer via une clé USB. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) va mettre à disposition de chaque candidat en course pour l’Hémicycle de Tsimbazaza les données numériques de la liste électorale. En effet, arrêtée le 15 mai dernier, la version électronique sera ainsi disponible au niveau des Districts. Les intéressés doivent simplement se munir d’une clé USB d’une capacité de 32Go afin de récupérer les données. Ils peuvent ainsi relever les incohérences et les signaler à la CENI s’il y en a. Cette démarche de la CENI fait partie de la transparence de ses actions, mais aussi de l’égalité de chacun pour cette élection de proximité qui approche à grands pas.

 

Réflexion sur le système alimentaire de Madagascar lors des journées sociales de  l’Apostolat social et écologique (APSE). Chaque année, l’Apostolat social et écologique (APSE) organise les « Journées sociales », un événement de réflexion et de partage. Cette année, l'événement débute sous le thème « Quel système alimentaire viable et durable pour Madagascar ? ». Pendant trois jours, le centre Arrupe Madagascar coordonnera ces journées, en accord avec sa devise « Foi engagée pour la justice ». Madagascar est confronté à une insécurité alimentaire chronique, avec 75% de sa population vivant en dessous du seuil de pauvreté national, selon la Banque mondiale en 2022. La malnutrition, marquée par des carences et des déséquilibres nutritionnels, affecte principalement les jeunes et les femmes. Ce défi est d'autant plus complexe en raison des aléas climatiques, des difficultés d'accès à l'eau et à l'assainissement. Les participants à ces journées comprennent divers acteurs du système alimentaire tels que l'Office national de la nutrition (ONN), les agriculteurs, les collecteurs, le Fonds d'intervention et de développement (FID), le Gouvernement, et d'autres. L'objectif principal est d'explorer les différentes perspectives des parties prenantes pour promouvoir la pertinence, l'importance et la valorisation des systèmes alimentaires, comme l'indique le directeur du CA MDG, Razafinandraina Cyprien. L'accent sera mis sur la lutte contre l'insécurité alimentaire à Madagascar.

Fil infos

  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
  • Monastère de Mahitsy - Au cœur du silence bénédictin
  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

A bout portant

AutoDiff