Issus du premier Arrondissement, les signataires sont des représentants du TGV (Tanora Malagasy Vonona), du TMH (Tanora Miandrandra ny Ho avy), de l’IFI (Isika Fikambanana), de l’association CS ANR, de l’association AFF, de l’association ProANR, du TMT (Tanora Manolo Tanana), du FMDV association Anjara Masoandro et du FIAMA (Nadine Ramaroson).
Au chevet de la victime
Tahina Razanamahefa, candidate IRMAR pour le 1er Arrondissement, et second de la liste Augustin Andriamananoro, a conduit une délégation à l’HJRA pour soutenir la victime. Le communiqué dénonce aussi les entorses graves aux droits de l’homme et les abus de pouvoir de certains élus. « Les droits de l'homme, les droits des femmes, le droit de vivre dans leur foyer en paix ont été bafoués ».
Mettre fin à l’impunité
D’autre part, les signataires du communiqué ont exhorté la population du 1er Arrondissement à mettre fin à de tels agissements. Non pas par la force, mais par le jugement des urnes. « Nous invitons les citoyens à ne plus voter pour cette candidate et de reconduire le mal à l’hémicycle de Tsimbazaza pour le bien de tous ». Les signataires incitent les électeurs à choisir des représentants plus respectueux. De plus, ils demandent une enquête approfondie pour faire la lumière sur cette affaire et punir les responsables, qu'ils soient haut placés ou non. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) et les observateurs électoraux sont également appelés à prendre leurs responsabilités. « Nous appelons tous les responsables gouvernementaux à mener une enquête spéciale sur ce crime et cette violation de la loi afin qu’il n’y ait plus de « Tsy maty manota » dans ce pays.
Nikki Razaf