Publié dans Politique

ACTU-BREVES

Publié le mercredi, 29 mai 2024

Spécial Législatives

Election : le courant coupé au moment du début de décompte des voix. Vers 17h, le décompte des voix des législatives a débuté dans plusieurs bureaux de vote de la Capitale. Malheureusement, la séance s'est déroulée dans la pénombre en raison d'une coupure d'électricité. Les participants ont dû utiliser la lumière des lampes torches des téléphones portables et d'autres sources lumineuses pour poursuivre l'opération. La JIRAMA a expliqué que l'interruption de courant était due à un déclenchement de la barre 63kV à Ambohimanambola, conséquence du déclenchement de la ligne Tana Sud-PIA Ambohimanambola. Cette situation a entraîné une interruption de l'alimentation en électricité dans plusieurs localités du Réseau Interconnecté d'Antananarivo. Les techniciens de la Jirama « High Voltage » ont rapidement pris en charge la réparation du dommage, permettant ainsi de rétablir l'alimentation électrique dans les zones affectées. Dans l'ensemble, malgré cette interruption, le dépouillement des bulletins de vote s'est déroulé sans encombre dans la plupart des cas, démontrant la résilience des participants face à cette situation imprévue.

Préservation du secret du vote, modernisation des isoloirs. Fini les cabines faites en tissu ou en plastique ou de rideau. Dans le cadre des élections législatives, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a décidé d’innover et d'introduire de nouveaux isoloirs dans les bureaux de vote.  Ces nouveaux isoloirs sont conçus pour ne dissimuler que la partie du corps qui remplit le bulletin de vote unique. Placés sur une table dans un coin du bureau de vote, ces séparateurs assurent la discrétion du choix de l'électeur. Bien qu'ils ne cachent pas une grande partie du corps comme les isoloirs classiques, ils garantissent la confidentialité du vote tout en évitant l’électeur de manigance. Selon Arsène Andrianarisedo Dama, président de la CENI, « cette nouvelle mesure vise à prévenir d'éventuelles fraudes électorales ou tentatives de détournement de vote ». Il a souligné que malgré ce changement, la confidentialité du vote demeure intégralement préservée pour chaque électeur.

Le patron de la CENI veillait au grain du bon déroulement du scrutin du 29 mai. Le président de la CENI, Dama Arsène Andrianarisedo, a supervisé de près le bon déroulement du scrutin du 29 mai, accompagné par des représentants des partenaires internationaux. Leur visite dans plusieurs bureaux de vote hier visait à garantir le respect des consignes pour des élections libres et transparentes. Tous les membres des bureaux de vote ont bénéficié d'une formation afin de bien comprendre et maîtriser leurs responsabilités respectives. Des affiches ont également été mises à leur disposition pour les guider tout au long du processus électoral. Il est à noter que 107 missions d'observation électorale nationales et 23 internationales sont accréditées officiellement pour l'élection présidentielle à Madagascar, selon  Dama Arsène Andrianarisedo.

 

Un scrutin le plus inclusif possible. Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a souligné l'importance d'une élection accessible à tous les citoyens, en mettant un accent particulier sur les personnes handicapées. Cette initiative a vu la collaboration fructueuse entre la CENI et la Fédération des Associations des Aveugles de Madagascar (FAAM) pour créer un outil spécifique qui facilite l'utilisation du bulletin de vote unique. La FAAM a travaillé en étroite collaboration avec la CENI pour développer un outil adapté, soutenu par un fonds commun géré par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Grâce à ce projet, 4 000 documents adaptés aux personnes aveugles ont été imprimés en vue des élections parlementaires. Lors des récentes élections présidentielles, l'adaptation du bulletin de vote « perforé en braille » a marqué une avancée significative. Cette innovation vise à réduire la dépendance au vote assisté, offrant une plus grande autonomie aux personnes aveugles et malvoyantes lors de leur processus de vote. Selon Johnson Randriatahiana, président de la FAAM, environ 1,5% de la population malagasy, soit 400 000 personnes, sont aveugles ou ont une déficience visuelle. Cette initiative vise à garantir que tous les citoyens, y compris ceux en situation de handicap, puissent exercer leur droit de vote de manière autonome et équitable.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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