Publié dans Politique

Madagascar et Corée du Sud - Un partenariat stratégique pour l’agriculture moderne scellé à Séoul 

Publié le mercredi, 05 juin 2024

Le Sommet des dirigeants africains et coréens s’est conclu, pour la délégation malgache, par un partenariat stratégique entre Madagascar et la Corée du Sud, avec la signature d’un protocole d’accord axé sur le développement de l’agriculture, en particulier la production de riz. 

Lors de cet événement au Palace Hôtel de Séoul, Ratohiarijaona Suzelin, ministre de l’Agriculture malgache, et Song Mi Ryeong, son homologue sud-coréenne, ont signé un accord visant à transformer l’agriculture de subsistance de Madagascar en agriculture intensive grâce à des technologies modernes. Et ce, en présence du Président de la République Andry Rajoelina. 

Ce partenariat prévoit la création de complexes rizicoles intégrés, couvrant production, transformation et commercialisation, et le développement de semences résistantes aux changements climatiques. Madagascar s’est distingué parmi les six pays africains présents. La partie coréenne de souligner par exemple les similitudes climatiques avec la Corée. Notant la large disponibilité de terres arables malgaches, le Président Andry Rajoelina a indiqué que seulement 2% des 36 millions d’hectares de ces terres arables à Madagascar sont actuellement exploités.

Développement Industriel

Le Président Rajoelina a par ailleurs participé à des discussions sur le développement industriel. L’opportunité pour lui de souligner que la création d’emplois et une industrie florissante sont cruciales pour la croissance économique. La Zone de libre-échange africaine (ZLECAF) a également été au centre des débats. Les participants ont mis en avant la nécessité d’améliorer la gouvernance économique et de sécuriser les investissements.

Le secteur industriel et la création d’emplois sont cruciaux pour le développement de Madagascar, comme le souligne le deuxième pilier de notre plan de développement, a déclaré le Chef d’Etat, Andry Rajoelina, lors de cette conférence. Il est convaincu qu’il n’y aura pas de développement économique sans progrès dans ces deux secteurs. Il a appelé les dirigeants et les entrepreneurs coréens à prioriser les investissements à Madagascar, en raison des nombreuses richesses du pays.

Pour Madagascar, le Sommet qui a tiré ses rideaux a en tout cas permis de sceller des accords mutuellement bénéfiques, notamment dans les secteurs des mines et de l’agriculture, et d’initier un projet d’envoi annuel de 1000 travailleurs malgaches en Corée du Sud. Notons, en outre, que le Président Rajoelina a aussi visité l’usine de traitement de l’eau K’WATER, cherchant des solutions pour améliorer l’accès à l’eau potable à Madagascar où seulement 52% de la population en bénéficient actuellement.

 

La Rédaction

Fil infos

  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves
  • Evêques de Madagascar - Mise en garde contre la vengeance et la violence
  • Infrastructures de la JIRAMA - Plusieurs sites stratégiques sous haute surveillance
  • Affaire SMGD-CNAPS - 11 personnes présentées au PAC
  • Affaire CNaPS – SMDG - L’ancien DG Rakotondraibe Mamy sort de son silence
  • Epouse de Naina Andriantsitohaina - Des activistes dénoncent sa garde à vue
  • Collectivités territoriales - Les maires de Madagascar unis contre les actes d’intimidation
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

A bout portant

AutoDiff