Publié dans Politique

ACTU-BREVES

Publié le mercredi, 05 juin 2024

L'aflatoxine, un composé naturel toxique, est un danger caché qui provoque le cancer du foie. En Afrique, elle est responsable d'au moins 30% de tous les cas de cancer du foie. Selon l'Organisation des Nations unies (ONU), environ 25% des cultures vivrières mondiales sont susceptibles d'être contaminées par les aflatoxines, soulignant ainsi l'ampleur du problème. Hier à Anosy, un atelier de lancement du projet "Développement d'Aflasafe pour lutter contre l'aflatoxine en vue de l'application des normes internationales" a eu lieu. Ce projet s'inscrit dans le cadre du projet Résilience des Systèmes Alimentaires (FSRP) du ministère de l'Agriculture et de l'Elevage, en collaboration avec l'Institut international d'agriculture tropicale (IITA). Plus de 50 participants ont assisté à cet atelier, parmi lesquels des bailleurs de fonds, des partenaires stratégiques, des représentants ministériels et des experts de l’IITA. Le projet s'étalera sur une durée de deux ans. Des tests et des études seront menés pour mettre au point un produit Aflasafe spécifiquement adapté aux besoins de Madagascar. Ce produit, une fois appliqué pendant la croissance des cultures, permet de protéger les récoltes après la moisson, réduisant les aflatoxines de 94%, même en conditions humides. Le transfert de cette technologie en luttant contre l'aflatoxine offrira à Madagascar la possibilité d'augmenter les revenus des agriculteurs et d'améliorer la conformité aux normes sanitaires internationales, contribuant ainsi à renforcer la sécurité alimentaire du pays.

Une approche multisectorielle est nécessaire pour lutter efficacement contre les maladies transmises par les animaux. Les 4 et 5 juin 2024, s'est tenu au Pavé Antaninarenina un atelier dédié à la lutte contre les maladies zoonotiques. Cet événement a réuni divers acteurs de différents secteurs dans le but de relever les défis posés par les maladies d'origine animale représentant 60% des maladies humaines - telles que la rage, la fièvre de la vallée du Rift - et diverses maladies d'origine alimentaire. Un comité de gestion récemment formé a pour objectif de prévenir et de lutter contre ces maladies infectieuses en adoptant une approche intersectorielle. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du programme "Une seule santé" et vise à renforcer la coopération entre les secteurs de la santé humaine et animale. Une zoonose est une maladie infectieuse qui se transmet de l'animal à l'homme. Les agents pathogènes zoonotiques peuvent être de diverses natures (bactérienne, virale, parasitaire) ou même impliquer des agents non-conventionnels. Malgré les efforts déployés, l'efficacité du programme "Une seule santé" a été entravée par un manque de planification et de sensibilisation. Pour pallier cette situation, la Direction des services vétérinaires, la Direction de la surveillance sanitaire et de la surveillance épidémiologique et de la riposte, et la Direction de lutte contre les maladies tropicales négligées ont conjugué leurs efforts pour établir ce comité et promouvoir une collaboration intersectorielle renforcée.

Lutte contre les constructions illicites à Nosy Be. Dans le but de renforcer la mise en œuvre du nouveau Plan d'urbanisme directeur intégré (PUDi) de Nosy Be, visant à assurer le développement harmonieux du territoire et à lutter contre les constructions illicites, le ministère de la Décentralisation et de l'Aménagement du territoire (MDAT) a introduit l'application MATAC/Hanorina pour simplifier les procédures de demande et de délivrance des autorisations d'urbanisme.

Le 4 juin 2024 a marqué le début de la mise en œuvre de cette application par une session de formation des responsables régionaux qui s'est déroulée à l'Hôtel de Ville de Nosy Be. Ce rassemblement a été suivi d'une remise d'équipements techniques et informatiques tels que des imprimantes, des ordinateurs et des boîtiers Internet à la Commune et au département local de l'Aménagement du territoire (DLAT). Ces équipements ont pour objectif d'accompagner la transition vers cette nouvelle disposition. La formation de l'équipe locale se prolongera jusqu'au 6 juin sous la supervision des techniciens du MDAT à travers l'observatoire du territoire.

Distribution de 700 jugements supplétifs d’actes de naissance à Akamasoa. Le ministère de la Justice a marqué le début du Mois de l'enfance 2024 en distribuant des actes de naissance aux enfants de l'Akany Akamasoa Ambohimahitsy qui n'avaient pas encore ce précieux document. L'obtention d'un acte de naissance est un droit fondamental essentiel pour tout individu, lui permettant de s'épanouir en tant que citoyen à part entière et de bénéficier de ses droits légitimes. Un total de 700 enfants sont concernés par cette initiative visant à régulariser leur situation en obtenant leur acte de naissance. Cette décision de justice a permis à ces enfants de voir leur identité officiellement reconnue, ouvrant ainsi la voie à une meilleure intégration sociale et des opportunités futures. L'événement a été supervisé par la garde des Sceaux et ministre de la Justice, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, en collaboration avec le Tribunal de Première instance d'Antananarivo et la Commune rurale d'Ambohimangakely. Il est rappelé que toute naissance doit être déclarée à l'officier d'état-civil de la Commune où elle a eu lieu dans les trente (30) jours suivant la naissance. En cas de non-déclaration dans ce délai, l'obtention d'un jugement supplétif est nécessaire pour permettre l'inscription tardive dans les registres d'état civil. Cette procédure vise à garantir que chaque enfant puisse jouir pleinement de ses droits civils et sociaux dès son plus jeune âge, conformément aux lois en vigueur.

Fil infos

  • Opposition - Le torchon brûle entre les ex-leaders du « hetsika fotsy »
  • ACTU-BREVES
  • Projet « Lac Iarivo » - Un village touristique et un village artisanal ouverts en août 2025
  • Pour l’acheminement du groupe de 105 MW à Antananarivo - Le Premier ministre en mission à Toamasina
  • Incendie - 231 maisons réduites en cendres à Nosy Varika
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Elections municipales et communales - Un début de campagne timide dans la Capitale
  • CUA - Alexandre Georget nommé PDS
  • Elections municipales et communales - Coup d'envoi de la campagne électorale !

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

A bout portant

AutoDiff