Publié dans Politique

Forum des dirigeants mondiaux à Genève - Madagascar placé en première ligne

Publié le lundi, 10 juin 2024


Le forum des dirigeants mondiaux sera le principal évènement marquant du 60ème anniversaire de la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le développement (CNUCED) qui débutera demain 12 juin jusqu’au 14 juin, au Palais des Nations à Genève, en Suisse. Un évènement auquel le Président Andry Rajoelina participera aux côtés d’autres membres de la délégation malagasy. D’ailleurs, l’arrivée du Président et son épouse en terre suisse est prévue ce jour.
La Grande île sera particulièrement mise en avant à cette occasion puisque le Chef de l’Etat malagasy figure parmi les rares dirigeants ayant reçu une invitation spéciale à cette rencontre au sommet. En effet, Madagascar fait partie des 6 pays invités sur les 180 membres de cette organisation. Etant donné que les projets mis en œuvre dans le cadre de la collaboration avec cette entité remontent déjà à près d’une dizaine d’années. Et ce retour de Madagascar sur le devant de la scène sera déterminant dans la concrétisation du volet commerce et développement inclus dans les grandes lignes la Politique générale de l’Etat (PGE).
Un soutien opportun
Pour rappel, la promotion d’un développement économique durable via le commerce, la finance, l’investissement et la technologie s’inscrit comme étant la principale mission de la CNUCED. Pour ce faire, cet organe onusien consacre son appui aux pays en développement afin de leur permettre de participer de manière équitable à l’économie mondiale. Les débats au cours de ce forum aborderont donc en priorité les besoins de ces pays en développement comme Madagascar, avec un accent particulier sur des questions urgentes comme la mise en œuvre d’une politique industrielle au service du commerce et du développement, la prévision d’un avenir numérique pour les personnes et la planète, la préparation des économies de demain, l’optimisation de l'investissement direct étranger et les chaînes de valeur mondiales pour le développement, tout cela dans le contexte de la mondialisation.
Autant d’enjeux qui rejoignent les visions du Président Andry Rajoelina dans la mise en œuvre du projet ODOF (One District, One Factory), en l’occurrence, qui consiste à la décentralisation des industries. A terme, le projet vise à ce que tous les Districts puissent bénéficier d’une unité de transformation des produits locaux et répondre aux besoins de la population à l’échelle locale. Le soutien de la CNUCED dans ce sens sera plus qu’opportun voire salutaire pour l’Etat malagasy.
Sandra R.

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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