Ils affirment notamment avoir noté des violations de la loi pendant les dernières élections législatives tout en se justifiant que leur plateforme ne pouvait nullement faire des fraudes car n’avaient pas le pouvoir de nommer ni les membres des bureaux de vote, ni ceux des SRMV, ni les délégués des Districts. Ils ont également avancé des présumées preuves de fraudes électorales massives. Force est de se demander les raisons d’une telle démarche alors que selon la loi en vigueur les recours et autres requêtes liées au contentieux électoral doivent normalement se régler auprès de la Haute Cour constitutionnelle et non pendant une conférence de presse. De plus, il est question d’élections législatives alors qu’ils ne cessent de s’attaquer au Président Andry Rajoelina.
Curieusement, les manœuvres visant à saper la célébration de la fête nationale semble se multiplier ces derniers jours. Récemment, un groupe de « Raiamandreny » ont fait une déclaration aberrante. Ils ont appelé à manifester et à boycotter la célébration du 26 juin en se livrant à des explications abracadabrantes sur cette date qui fait pourtant partie de l’histoire de Madagascar depuis plusieurs décennies sans la moindre objection des fins historiens. A l’heure où l’unité nationale et le patriotisme devraient être les maîtres mots, l’Opposition semble vouloir à tout prix miser sur la division et le désordre à des fins purement politiques.
La Rédaction