Publié dans Politique

Actu-brèves

Publié le lundi, 24 juin 2024

Double sens sur la RN1 : installation de herses pointues pour barrer le passage des fortes têtes. Afin de libérer pleinement le potentiel du « double sens » sur l’axe de la RN1 entre Anosizato et Ampitatafika, les gendarmes ont décidé de mettre des herses sur la chaussée afin d’empêcher ceux qui ne respectent pas le planning sur place. Cette décision a été prise suite à la doléance des usagers qui se plaignent de la méthode du double sens, contrairement à son essence, ne fait qu’empirer les embouteillages. Cependant, la technique qui consiste à alterner l’entrée et la sortie de véhicules venant des périphériques dans la Capitale est efficace mais handicapée par ceux qui ne respectent pas les consignes. « Un seul véhicule, même une bicyclette, qui enfreint la loi fait tout tomber le système à l’eau. En plus, les motos et le vélo en infraction occasionnent souvent des accidents qui ralentissent le trafic. « Dorénavant, les herses constitueront une barrière pour les récalcitrants aux consignes. Ce dispositif est mis en place pour que les usagers de la route, en particulier les motards et les cyclistes, respectent les tours de circulation établis par les agents sur place », selon la Gendarmerie.


Sahondra Rabenarivo, décorée de l’insigne de chevalier de la Légion d’honneur. L'ambassadeur de France a remis les insignes de chevalier de la Légion d'honneur à Sahondra Rabenarivo, lors d'une réception à la Résidence de France. A travers cette décoration, la France a décidé d'honorer un parcours exceptionnel qui témoigne de son engagement envers Madagascar et des relations franco-malagasy. Docteure de la Faculté de droit de l'Université d'Harvard, elle a débuté sa carrière aux Etats-Unis dans un cabinet d'avocats d'affaires à San Francisco pendant 17 ans. Puis en 2004, elle a décidé de mettre ses compétences au service de Madagascar en fondant le cabinet Madagascar Law Offices. Engagée dans la lutte contre la corruption, elle défend l'intérêt général et l'égalité des chances en tant que citoyenne engagée. En tant que membre du SEFAFI, l'Observatoire de la vie publique, elle est devenue l'une des figures majeures de la lutte anti-corruption à Madagascar, militant pour le renforcement des règles de gouvernance. En 2019, elle a été nommée à la tête du Comité pour la Sauvegarde de l'Intégrité - Madagascar par le Président Andry Rajoelina, contribuant activement au développement du système national d'intégrité et à la mise en place d'un cadre juridique pour prévenir et réprimer la corruption. Sa décoration honore également sa contribution continue à la relation franco-malagasy, ayant été la première Malagasy invitée dans le cadre du Programme d'invitation des personnalités d'avenir de France Diplomatie en 2013.


La Semaine du COMESA, « le choix de Madagascar pour ce sommet n’est pas un accident ».
La Semaine du COMESA (Common Market for Eastern and Southern Africa) se tient du 24 au 29 juin à Antananarivo. Cette initiative vise à sensibiliser le public sur le Programme d’intégration régionale du COMESA. Une mini-exposition qui a attiré de petits entrepreneurs, un forum de sensibilisation des médias sur l’intégration régionale, des dialogues multipartites axés sur les femmes et les jeunes ainsi qu’un engagement avec des étudiants de l’Université d’Antananarivo seront au programme de cet événement. Dans son discours, la ministre des Affaires étrangères Rasata Rafaravavitafika a indiqué que « La Grande île, membre fondateur, a été déjà à la présidence du COMESA de 2016-2021. L’appartenance de Madagascar à cette entité fait partie de sa stratégie de développement. L’intégration régionale fait partie des piliers de la diplomatie malagasy. Elle constitue une réponse pertinente et intelligente pour répondre à la mondialisation ». En outre, la ministre a fait remarquer que le COMESA c’est aussi 21 Etats membres cumulant 1000 milliards de dollars de PIB enregistrant des échanges commerciaux allant de 324 milliards de dollars par an. Pour sa part, le secrétaire général adjoint du COMESA, Dev Haman a affirmé que « le choix de Madagascar pour ce sommet n’est pas un accident. Ce pays a tous les potentiels en parlant simplement de sa superficie et le secteur agricole ». Durant cette Semaine, l'objectif est de partager les connaissances et d'avancer vers la réalisation des objectifs communs, de relever les niveaux de vie des citoyens.



Célébration de la fête de l’indépendance, il faut suivre les consignes de sécurité. Les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont pris des mesures strictes en vue de garantir la sécurité lors de la célébration du 26 juin. Ces préparatifs visent à assurer le bon déroulement de l'événement et la protection des participants. Le FDS a commencé par mettre en place des rondes dans les quartiers sensibles pour renforcer la sécurité. Cela concerne également les sites des podiums et les abords du lac Anosy lors des feux d’artifice du 25 juin. Cette initiative vise à prévenir tout incident et maintenir l'ordre public avant et pendant la célébration. L'accès au stade Barea, où se déroulera le défilé, sera rigoureusement contrôlé. Pour garantir la sécurité de tous, certaines mesures ont été mises en oeuvre. Les objets tels que les « lasers », les bouteilles et tout autre élément jugé menaçant pour la sécurité seront interdits à l'intérieur du stade. Les responsables des FDS ont souligné l'importance de respecter toutes les consignes données par les autorités pour assurer le bon déroulement de la cérémonie. Ils ont insisté sur le fait que la coopération du public est essentielle pour garantir la sécurité de tous les participants. Une réunion a été tenue hier en présence du ministre des Forces armées, le Général Sahivelo Monja Delphin, du contrôleur général de la Police, Rakotoarimanana Herilala, et du ministre délégué de la Garde nationale, le Général Rakotondrazaka Andriatsarafara. Il a été annoncé qu'au total, 3 770 éléments des Forces de l’ordre participeront au défilé du 26 juin.

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Editorial

  • Tout feu, tout flamme !
    Au propre comme au figuré, la Grande île brûle. A Madagasikara, le climat sec et chaud est synonyme de feu. D’une part, les feux de brousse viennent d’une pratique culturale, une tradition ancestrale depuis des générations, la culture sur brûlis, le « tavy ». Il consiste à brûler un espace précis ou délimité en pleine forêt de l’Est ou en pleine savane de l’Ouest, une étendue prévue pour la prochaine culture. Et la tradition ou la pratique se perpétue de génération en génération. Le drame, elle déborde vers des activités criminelles et destructrices. Les feux de brousse, des actes criminels, dévastent le pays. La légendaire forêt de l’Est, avec la vitesse de destruction des feux tous les ans, ne sera d’ici peu qu’une histoire ancienne. Les efforts des responsables au niveau du département de l’Environnement et du Développement durable pour sauvegarder la forêt semblent dépassés par les tragiques évènements.

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