Publié dans Politique

Célébration du 26 juin - Une fête dans la communion et l’allégresse

Publié le mercredi, 26 juin 2024

La fierté et la joie étaient palpables lors de la célébration du retour de l'indépendance hier. Le moment fort fut le grand défilé au Stade Barea Mahamasina, plein comme un œuf. Après les 21 coups de canon vers 10 h 30, le Président de la République Andry Rajoelina a inauguré la cérémonie en passant en revue les troupes. Une foule immense, empreinte d'un enthousiasme et patriotisme sans faille, agitait des drapeaux malagasy Rouge, Vert, Blanc et des fanions. La plupart d'entre eux s'étaient rassemblés sur place dès 5h du matin pour ne rien manquer du spectacle.

Cet engouement témoigne de l'attachement patriotique des citoyens en cette journée mémorable. Le défilé a ensuite eu lieu, mettant en avant les diverses branches de l'Armée malagasy, les écoles militaires, la Gendarmerie nationale, la Police nationale, l'Administration pénitentiaire, les Brigades forestières, la Douane malagasy et autres Corps militaires. La cérémonie a été ponctuée par des démonstrations des compétences des militaires et des Forces armées. Des invités de marque, y compris des représentants d'organisations internationales tels que des ambassadeurs, étaient présents, aux côtés de membres du Gouvernement, d'associations civiles et ceux du Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar, afin de rendre hommage à cette journée spéciale pour tous les citoyens malagasy. Il faut aussi noter que la sécurité a été l’un des points forts hier. En effet, les gens ont scrupuleusement suivi les consignes en plus de la mobilisation massives des Forces de l’ordre tout autour du Stade.

Les femmes mises en avant

3750 éléments des Forces armées ont défilé à Mahamasina en plus des 200 véhicules et 6 aéronefs qui ont également participé à la parade militaire. Une particularité de cette année a été l'implication massive et active des femmes dans divers corps de l'Armée. Par exemple, la Police nationale a souligné que 18 femmes de l'ENSP ont récemment obtenu un diplôme de master 2 en sécurité publique. Cela s'est notamment illustré par une démonstration de combats dynamiques, mettant en avant l'excellence des femmes dans cet art. Il a également été mentionné que la proportion de femmes au sein de l'Armée sera accrue, promouvant ainsi l'égalité des sexes. La participation des jeunes femmes aux concours d'entrée à la Police, la Gendarmerie et dans d'autres domaines a déjà fait l'objet d'une vaste campagne de sensibilisation de la part de l'Etat malagasy. En 2023, 404 femmes ont pris part à la cérémonie, un chiffre largement dépassé cette année. Désormais, il est impératif de compter sur elles pour la protection de la patrie.

 

Nikki Razaf

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin
  • ACTU-BREVES
  • Ouverture de la session parlementaire - Richard Ravalomanana dénonce les fauteurs de troubles
  • Évasion du colonel Patrick - Le président Rajoelina dénonce une faille inacceptable
  • Session du Parlement - Une rentrée tout à fait ordinaire
  • Agrément à recevoir des fonctionnaires - Précision de la polyclinique d’Ilafy
  • Affaire Hôpital militaire de Soavinandriana - Démenti formel des autorités militaires

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

A bout portant

AutoDiff