Publié dans Politique

Pour des raisons de sécurité - Un vol Paris-Tana rebrousse chemin

Publié le dimanche, 03 novembre 2024
Pour des raisons de sécurité - Un vol Paris-Tana rebrousse chemin Crédit photo Air France (photo d'illustration)

Les passagers du vol AF934 reliant Paris à Antananarivo ne s'attendaient pas à ce que leur trajet prenne une tournure aussi inattendue. Alors que l’appareil d’Air France avait quitté l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle dimanche matin à 10h44 (heure de Paris) avec pour destination Ivato, l'avion a effectué un demi-tour en plein ciel, revenant à Paris vers 19h45, soit près de dix heures après son décollage.
Selon les informations de sources officielles, cette décision de faire revenir l’avion en France aurait été prise pour des raisons de sécurité, en lien avec la situation géopolitique au Proche-Orient et par mesure de précaution. Ladite compagnie aérienne aurait choisi de modifier le plan de vol de certains de ses appareils, étant entendu que la sécurité de ses passagers et de ses équipages est son « impératif absolu ».
En effet, le vol AF934 n’est pas un cas isolé. Air France a également annulé ou redirigé d'autres trajets long-courriers ce même jour. Le vol Paris-Nairobi (AF814) a également été contraint de revenir à Paris, tandis que le vol AF648, à destination de La Réunion, a connu un important retard. Un ou des vols vers la France auraient changé d’itinéraire.
En tout cas, le demi-tour de l'avion à destination d'Antananarivo a soulevé des questions parmi les observateurs locaux. Sur les réseaux sociaux et dans certaines sphères informées, les rumeurs et spéculations sont allées bon train. Certains ont même évoqué une possible menace de tirs de missiles en lien avec les conflits actuels comme étant à l'origine de ce demi-tour. Cette hypothèse est d'autant plus alimentée par le fait qu'un vol Air France avait survolé l’Irak le 1er octobre dernier, au moment où l’Iran procédait à des frappes de missiles dans la région.
Pourtant, le vol Paris-Antananarivo et les autres citées n'empruntent visiblement pas les zones aériennes directement touchées par les conflits actuels. La compagnie n'a pas encore livré de précisions sur la nature exacte des risques pris encourus, ce qui laisse planer un certain flou autour de la décision de faire demi-tour et des redirections. Si la mesure a été expliquée comme une précaution liée à la « sécurité », le nombre d’avions touchés laisse penser que la compagnie a peut-être détecté un risque voire un danger potentiel plus présent et plus large, ce qui justifierait ainsi une prudence accrue.
La Rédaction

Fil infos

  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
  • Monastère de Mahitsy - Au cœur du silence bénédictin
  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

A bout portant

AutoDiff