Publié dans Politique

Futur coach des Barea - Des noms circulent…

Publié le mercredi, 27 novembre 2024




Depuis la démission de Romuald Rakotondraibe, dit Rôrô, la sélection nationale de football de Madagascar est en quête d’un nouveau stratège. La Fédération malgache de football (FMF) s’active pour trouver la perle rare capable de redonner des ailes aux Barea. Et ce par le lancement d’un appel à candidatures, une pratique unique dans le monde.
Aucune nation ne lance un appel à candidatures pour désigner son sélectionneur. Les sélections nationales, même les plus grandes, ciblent directement les entraîneurs qu’elles jugent capables de porter leurs ambitions, et effectuent des discussions en coulisses pour les convaincre. Pour un petit pays comme Madagascar, cette démarche d’appel à candidatures peut paraître maladroite ce qui risque de banaliser un poste qui devrait être stratégiquement confié à une personnalité choisie avec soin.
Entre les noms qui circulent et les attentes des supporters, la tâche s’annonce aussi passionnante que délicate. Parmi les favoris des rumeurs, Arsène Malabary. Ancien du RC Lens, il coche plusieurs cases : un joueur formé à l’école européenne, premier malgache à jouer la ligue des Champions, détenteur des diplômes nécessaires et surtout une figure respectée et qui parle le même langage footballistique que  les expatriés, ces pièces maîtresses souvent difficiles à convaincre de revêtir le maillot national. Toutefois, son inexpérience en tant que coach principal pourrait lui jouer des tours. Mais après tout, il a déjà dirigé les Barea à une époque. Et s’il revenait pour un second chapitre plus abouti ?
Un nouveau souffle
Du côté des noms déjà présents dans le paysage, Gilles Hugon, fidèle adjoint de Rôrô, ne manque pas d’arguments. Ses courtes apparitions comme entraîneur intérimaire ont permis d’entrevoir un potentiel certain. Toutefois, son manque d’expérience à la tête d’une équipe principale laisse planer quelques doutes. Serait-il prêt pour un rôle aussi exigeant ? Force est par ailleurs à faire remarquer qu’il est rejeté par les anciens joueurs des Barea ayant fait la CAN…
Le CV qui fait rêver, c’est celui d’Amir Abdou, l’homme qui a mené les Comores jusqu’à une phase finale de la CAN, un exploit salué partout en Afrique. Diplômé, expérimenté et stratégique, il a de solides atouts. Mais comme tout talent rare, son prix risque de poser problème.
Dans la liste des candidats possibles, Eric Rabesandratana revient également. Après un passage mitigé à la tête des Barea, il conserve néanmoins un certain capital sympathie. Son passé de joueur professionnel lui donne une aura auprès des expatriés et de l’équipe. Un pari peut-être moins risqué que d’autres, surtout s’il s’entoure d’un staff expérimenté.
Quant à Fabiano Flora, adjoint de Rabesandratana à l’époque, son nom circule également. Ce jeune entraîneur portugais, en poste actuellement en Arabie Saoudite, a impressionné par son parcours. Mais entre son engagement actuel et les conditions locales, son retour au pays semble plutôt relever du rêve que de la réalité.
Et si la solution venait d’un inconnu ? Franck Rajaonarisamba, ancien sélectionneur des Barea, invite à penser hors des sentiers battus. « Pourquoi pas un nouveau visage ? Quelqu’un qui apporterait un souffle inédit au football malgache ? », suggère-t-il. Une idée qui pourrait séduire, à condition de trouver la bonne personne.
Qu’il s’agisse d’une figure connue ou d’un outsider, le futur sélectionneur des Barea devra faire preuve de tact, d’ingéniosité et d’une bonne dose de patience pour relever les défis qui l’attendent. La grande question est néanmoins de savoir si la FMF aura les moyens de ses ambitions. Elle qui cette fois-ci semble vouloir voler de ses propres ailes et passer au-dessus de l’Etat et le ministère des Sports pour nommer le futur sélectionneur.
La Rédaction




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Editorial

  • En pis !
    On s’attend au pire. La pluie tarde à tomber. Pour des raisons qui échappent au commun des mortels, « madame » boude. Jusqu’à hier tard dans la nuit, elle n’a pu arroser les sols ici-bas ni verser ce bien trop précieux devenu si rare ces derniers temps. De mémoire d’homme, un septuagénaire, soixante-seize ans pour être précis a déclaré qu’il ne se souvient point d’avoir vécu un janvier sec du moins en ce début du premier mois de l’année. Naturellement et habituellement voire climatiquement parlant, le premier des douze de l’année, censé être la période où la pluviométrie accuse une densité la plus élevée, subit une sécheresse troublante. C’est en principe le mois le plus humide de l’année.

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