Publié dans Politique

Catastrophes naturelles - Le traitement des victimes reste inégal 

Publié le jeudi, 28 novembre 2024

La Gestion des risques et des catastrophes (GRC) est un enjeu crucial à Madagascar, un pays souvent confronté à des catastrophes naturelles. Ces événements ont des impacts variés selon le genre, touchant différemment les hommes, les femmes, les garçons et les filles. Ainsi, il est essentiel d'intégrer la dimension genre dans les stratégies de GRC pour répondre aux besoins spécifiques de chaque groupe. Madagascar a fait des progrès notables en matière d'égalité de genre.

Cependant, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour renforcer les cadres juridiques existants. Parmi les actions prioritaires, on peut citer l’adoption d'une loi sur l'égalité entre hommes et femmes. Cette loi vise à garantir des droits égaux et à promouvoir l'égalité des sexes dans tous les domaines de la vie. Il y a aussi la mise en place, urgente, d'une législation contre les Violences basées sur le genre (VBG) pour protéger les populations vulnérables, en particulier les femmes et les filles.

Hier, un dialogue politique a eu lieu au Carlton Anosy, organisé par le ministère de la Population et des Solidarités, en collaboration avec la Cellule de prévention et d’appui à la gestion des urgences (CPGU) et l’African Risk Capacity (ARC). Les participants ont examiné comment les catastrophes affectent différemment les sexes et ont identifié des solutions adaptées et ont exploré des politiques cohérentes. L'objectif est d'élaborer des actions programmatiques visant à protéger les communautés vulnérables face aux catastrophes naturelles. En outre, les informations sur les populations touchées par les catastrophes sont souvent limitées à des chiffres globaux, rendant difficile l'évaluation des besoins spécifiques. Pour remédier à ces défis, le Gouvernement malgache s'engage donc à développer des politiques sensibles au genre.  Cela inclut la réalisation d'analyses approfondies sur le genre et la GRC. Une gestion des risques inclusive est aussi  essentielle pour garantir que tous les membres de la société soient protégés et soutenus en cas de catastrophe.

 

Nikki Razaf

Fil infos

  • COSAFA U17 - La FMF ridiculise le pays!
  • Mananjary - L’Opposition joue avec la détresse des sinistrés
  • Caravane médicale - Plus de 275000 bénéficiaires en cinq ans
  • Actu-brèves
  • Porte-parole du Gouvernement - Pas de troisième mandat à l’ordre du jour actuel du Président
  • Propagation de fausses nouvelles - Un acte de kidnapping à Saririaky, la rumeur d'une répression démentie
  • Loi sur la castration - Les violeurs d’enfants subiront la sanction la plus sévère, réitère le Chef de l’Etat
  • Actu-brèves
  • Délestages intempestifs à Antananarivo - Les centrales solaires d’Ampangabe et Ambatomirahavavy bientôt opérationnelles
  • Dépenses publiques - De l’université au Mondial de pétanque, l’Etat mise sur l’éducation et le sport
Pub droite 1

Editorial

  • Triple ni !
    Madagasikara boycotte le vote des Nations unies sur le règlement à long terme, sur la base de la proposition de la France et l’Arabie Saoudite, du conflit au Proche-Orient entre Israël et la Palestine. La proposition initiée conjointement par la France et l’Arabie Saoudite consiste essentiellement à créer deux Etats, Israélien et Palestinien, sans le Hamas. Selon, Emmanuel Macron, Chef d’Etat français, l’existence de deux Etats sans le Hamas, indépendants et souverains, créera une dynamique conduisant ipso facto vers la paix dans la région. Le texte a été adopté par 142 voix pour dont la plupart des pays européens, certains pays africains, par 10 contre dont entre autres les Etats-Unis, Israël et 12 abstentions. La Grande île brillait par son absence au vote ! L’Etat malagasy affiche, pour la nième fois, sa neutralité absolue, ni pour, ni contre, ni abstention !

A bout portant

AutoDiff