Publié dans Politique

Commune urbaine d'Antananarivo - "Je serai digne de votre confiance", promet Harilala Ramanantsoa

Publié le lundi, 02 décembre 2024

La campagne électorale pour les élections municipales et communales entame déja sa dernière semaine. A l'entame de cette dernière ligne droite, la candidate Harilala Ramanantsoa donne des gages de gestion de la Capitale.

« Je m’engage à être une maire digne de votre confiance et à donner le meilleur de moi-même pour apporter un véritable développement aux habitants d’Antananarivo », a affirmé Harilala Ramanantsoa. Et ce, hier à Antsahavola, lors d'une prise de parole au cours de l'annonce officiel du soutien du parti Asa vita no ifampitsarana (AVI) à sa candidature. 

 

" Ma candidature n’a pas pour but de servir mes propres intérêts, mais ceux des habitants, des natifs et de tous ceux qui transitent par notre Capitale ", a ajouté la prétendante au poste d'édile de la ville des Mille. Des mots qui traduisent sa détermination et son humilité. 

En effet, les arguments qui poussent à croire en Harilala Ramanantsoa ne manquent pas. La candidate connaît bien Antananarivo. Elle a siégé comme conseillère municipale pendant quatre ans et a été présidente de la délégation spéciale (PDS) de la ville avant de démissionner pour cause de candidature pour la Mairie. Pendant cette courte période, elle a réussi à démontrer sa capacité à gérer les urgences et prendre des décisions courageuses. La réhabilitation rapide des routes et l’organisation des marchés en sont des exemples concrets.

La patronne de Madavision ne se contente pas de constater les problèmes. Elle agit. La candidate qui a le numéro 7 floqué sur le maillot, a prouvé qu’elle sait où concentrer ses efforts pour améliorer la vie des habitants. Cette expérience sur le terrain lui donne un avantage certain sur ses adversaires.

Il faut en outre rappeler que Harilala Ramanantsoa ne promet pas des miracles. Elle propose des solutions réalistes, issues de son vécu à la tête de la ville. Son approche est pragmatique : mieux organiser le trafic, rénover les infrastructures, et écouter les besoins réels des citoyens. Elle défend une gestion participative où chaque décision repose sur des échanges.

En tant que femme, Harilala Ramanantsoa apporte par ailleurs une vision différente. Elle met en avant son empathie envers les familles et les plus vulnérables. Comprendre les souffrances du quotidien est essentiel pour elle, afin de proposer des solutions efficaces.

En tout cas, son engagement ne passe pas inaperçu. Plusieurs partis et associations, tels que le TGV, le Freedom ou encore l'AFF, et hier, le parti AVI, par la voix de son fondateur Norbert Lala Ratsirahonana, réaffirment leur foi en elle. Ces soutiens sont le témoin de sa crédibilité et de la confiance qu’elle inspire, même auprès des figures politiques les plus expérimentées.

 

La Rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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