Publié dans Politique

Région d’Analamanga - Hery Rasoamaromaka veut mettre les bouchées doubles pour 2025

Publié le mardi, 17 décembre 2024

Le gouverneur de la Région d’Analamanga, Hery Rasoamaromaka, a fait un premier bilan de l'année 2024 lors d’une conférence de presse lundi dernier. Il a laissé échapper sa frustration face aux interruptions liées aux élections. Le numéro Un du gouvernorat souligne en effet que les élections législatives de la mi- année et les communales d'il y a quelques semaines ont "ralenti" les activités du gouvernorat, empêchant la mise en œuvre de nombreux projets.
Selon lui, les élections ont par exemple perturbé les programmes en cours et retardé certaines distributions. Il a précisé que la perception de ces actions comme de la "propagande électorale" a freiné leur réalisation. Malgré cela, des infrastructures routières ont été réalisées, bien que le gouverneur se montre mitigé sur les résultats. Il promet ainsi que l’année 2025 serait marquée par un redoublement d'efforts, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, des infrastructures routières, des forages d'eau et des panneaux solaires.
Il a insisté sur l’importance de commencer ces projets dès janvier. Dans ce contexte, le gouverneur a également critiqué la lenteur administrative, évoquant le cas des panneaux solaires destinés à un projet présidentiel entreposés à Toamasina pendant plusieurs mois. Il a appelé à une plus grande réactivité des autorités pour éviter de telles situations.
Dispersion de voix
Sur le plan électoral, Hery Rasoamaromaka a rejeté les accusations de fraude, les qualifiant de "cinéma politique". Selon lui, si des fraudes avaient eu lieu, des candidats de l’Opposition auraient été élus maires. Il a souligné que chaque candidat avait des représentants dans les bureaux de vote, garantissant la transparence.
Touchant mot de l'Opposition, il pointe du doigt l'incapacité de celle-ci à se regrouper, citant notamment l'exemple de Tahina Razafinjoelina qui a dispersé les voix. En revanche, Harilala Ramanantsoa, candidat de l’IRMAR, domine à Antananarivo selon les résultats provisoires. Il a regretté que l’unité du mouvement "Firaisankina" n’ait été qu’une façade, facilitant ainsi la victoire de l’adversaire.
Enfin, le gouverneur a assuré que les fonds de la Banque mondiale pour les familles en difficulté ont été utilisés conformément aux exigences, rejetant les accusations d’utilisation à des fins électorales. Il a conclu en réaffirmant que le gouvernorat d’Analamanga travaillera avec tous les maires pour favoriser le développement local.
Lalaina A.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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