Publié dans Politique

Actu-brèves

Publié le mardi, 17 décembre 2024


Faciliter l'accès des produits horticoles sur le marché européen. Une importante délégation malgache, dirigée par Mme Ange Simonia, directrice générale pour la promotion de l'emploi, est actuellement en mission au Kenya. Cette initiative vise à renforcer la coopération sud-sud et triangulaire entre le Kenya, Madagascar et la France, avec un accent particulier sur la promotion du travail décent dans les chaînes de valeur de l’exportation horticole. Autrement dit, les produits chers qui sont déterminants pour la viabilité d'une petite exploitation. Cela se déroule dans le contexte que le Kenya et Madagascar ont tous deux signé des accords de partenariat économique avec l'Union européenne. Ces accords visent à faciliter l'accès des produits horticoles des deux pays au marché européen. La mission a pour but de concrétiser plusieurs objectifs clés comme la promotion du travail décent en mettant l'accent  sur l'amélioration des conditions de travail dans le secteur horticole. En plus, la délégation a eu des discussions constructives avec les représentants de l'Union européenne à Nairobi pour explorer des pistes de collaboration. Les échanges portent également sur les mesures d'accompagnement pour les Petites et moyennes entreprises (PME), les coopératives, ainsi que les entreprises dirigées par des jeunes et des femmes.



Des guides distribués aux futurs maires. Dans le cadre d'une initiative visant à renforcer la gouvernance locale, un partenariat a été établi entre le ministère de la Décentralisation et de l'Aménagement du Territoire et l'INDDL (Institut National de Développement et de Décentralisation). Ce partenariat bénéficie également du soutien technique et financier du PRODECID (Programme de développement des capacités institutionnelles et décentralisées). Ce projet a pour objectif de fournir des outils pratiques aux nouveaux élus communaux. Hier, des documents essentiels ont été transmis à l'INDDL pour leur vulgarisation. Ces documents comprennent trois ouvrages distincts, chacun abordant le transfert de pouvoir au sein de l'administration, le rôle du maire et celui des conseillers municipaux. Ces outils pratiques ont été conçus pour permettre aux nouveaux élus de commencer leur mandat avec confiance et efficacité. L'INDDL s'engage à diffuser ces outils auprès des Communes, en veillant à ce qu'ils soient adaptés aux besoins spécifiques des élus dans l'exercice de leur travail quotidien. Tous les documents sont conçus pour être faciles à utiliser, permettant ainsi aux élus de constater rapidement des résultats tangibles dans leur gestion.



Mise en place d’une organisation locale pour le traitement des élections communales. Lors de sa visite dans le Sud, le président de la CENI, Arsène Dama, a annoncé le début de traitement des résultats des élections communales grâce à un nouveau système qui accélère le processus. Ainsi, chaque Province bénéficiera du Système provincial ad hoc de traitement des résultats des élections communales (SPATREC). Il permettra des résolutions des différends directement sur place sans passer par la CENI centrale, allégeant les processus qui pourraient retarder la publication finale. Le président de la CENI a également confirmé que la date limite pour la publication des résultats, fixée au 24 décembre, est maintenue. Il a précisé que le décompte des votes progresse comme prévu, ce qui laisse entrevoir une publication dans les délais impartis.



Accord de 4 millions de dollars annuel entre QIT Madagascar Minerals et l'Etat malgache.
Un nouvel accord a été signé entre QIT Madagascar Minerals (QMM) et l’Etat malgache pour promouvoir des initiatives de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) en faveur des communautés locales. Cet engagement vise à renforcer le soutien aux populations affectées par les activités minières. L'accord est doté d’un budget annuel de 4 millions USD dont 500 000 USD pour la reforestation, 1,75 million USD  pour le développement régional et 1,75 million USD pour les Communes impactées par l’exploitation minière. En outre, une mission d’évaluation a été dirigée par le ministre des Mines, Herindrainy Olivier Rakotomalala, à Taolagnaro. Cette mission a rassemblé les parties prenantes pour coordonner divers projets, notamment l’éducation, l’accès à l’eau, la santé et les infrastructures. Le report des budgets non utilisés vers 2025 a été demandé afin d’optimiser les financements disponibles pour ces initiatives. L'accent a été mis sur le respect des normes éducatives pour la réhabilitation des écoles. De plus, la complémentarité entre QMM et d’autres bailleurs de fonds a été soulignée, ce qui est essentiel pour maximiser l'impact des projets. Ce partenariat stratégique vise à créer un impact durable, tant sur le plan économique qu’environnemental. En investissant dans des initiatives de RSE, QMM et l'Etat malgache cherchent à améliorer la qualité de vie des communautés locales tout en respectant les normes environnementales.

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff