Publié dans Politique

Déplacements présidentiels - La Grande île sous le feu des projecteurs 

Publié le jeudi, 26 décembre 2024

A peine quelques semaines après son investiture pour un second mandat, le Président Andry Rajoelina a entamé un marathon diplomatique. Du continent africain, jusqu’en Europe en passant par l’Asie, le Chef de l’Etat était sur tous les fronts pour mettre Madagascar sur le devant de la scène. A chacun de ces déplacements, la délégation présidentielle n’était pas rentrée les mains vides. Retour sur les voyages présidentiels les plus marquants pendant l’année 2024.

Des liens renforcés avec les Emirats arabes unis

Le Président de la République Andry Rajoelina a participé au World Governments Summit à Dubaï du 12 au 14 février 2024, mettant en avant les initiatives de Madagascar en matière de développement durable. Lors de son discours en plénière le 13 février, il a souligné l’importance de l’éducation, de la transition énergétique, et de la transformation numérique pour accélérer la croissance de la Grande Île. Il a présenté des projets ambitieux, tels que le programme « HAZAVANA HO ANAO » pour l’accès à l’électricité de 4 millions de ménages, la construction d’hôpitaux et de salles de classe, ainsi que des initiatives agricoles visant à faire de Madagascar un grenier rizicole.

En marge du sommet, il a rencontré des responsables émiratis pour renforcer les relations bilatérales, discutant de coopération dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie et du commerce. Parmi les projets marquants, le partenariat avec les Émirats sur le « DIGITAL SCHOOL » et « CODERS INITIATIVE » formera plus d’un million de jeunes aux nouvelles technologies, reflétant la volonté de Madagascar de préparer ses générations futures à un monde technologique. Le Président Rajoelina a réitéré l’engagement de Madagascar à s’inspirer du modèle des Émirats Arabes Unis pour bâtir un avenir prospère et inclusif.

La Grande île à l’honneur en Corée du Sud

En juin 2024, le Président Andry Rajoelina a participé au Sommet Corée-Afrique à Séoul, sur invitation du Président sud-coréen Yoon Suk Yeol. Cet événement, rassemblant 52 pays africains, visait à renforcer la coopération dans divers secteurs tels que l’agriculture, l’industrie et la technologie. Dans son discours, Andry Rajoelina a souligné l'essor économique de la Corée comme modèle et a plaidé pour des partenariats solides pour valoriser les ressources malgaches tout en protégeant la biodiversité.

Les discussions bilatérales ont abordé des projets concrets, notamment le recrutement annuel de travailleurs malgaches en Corée, la réhabilitation de la RN1, et des accords pour renforcer les échanges commerciaux. Deux mémorandums d'entente ont été signés : l’un sur les minéraux critiques pour la transition énergétique, et l’autre sur l’amélioration de la production agricole via le projet « K-Rice Belt ».

 

Le Président a également participé à un panel sur l’industrialisation, réaffirmant que ce domaine est un pilier clé pour Madagascar. Il a invité les investisseurs à explorer les opportunités en écotourisme, agriculture durable et biotechnologies. La visite de l’usine K’Water a clôturé l’événement, avec l’objectif d’adapter le modèle coréen pour répondre aux besoins en eau potable à Madagascar.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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