Publié dans Politique

ACTUS BREVES 5017

Publié le lundi, 13 janvier 2025

Visite officielle de la ministre des Affaires étrangères de Madagascar en Tunisie. La ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, est actuellement en visite officielle en République tunisienne. A son arrivée à Tunis, elle a été accueillie par Mohamed Ben Ayed, le Secrétaire d'Etat auprès du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l'étranger. Cet accueil a marqué le début d'une visite qui vise à renforcer les relations bilatérales entre les deux pays. Cette visite s'inscrit dans un cadre stratégique, cherchant à approfondir la coopération entre Madagascar et la Tunisie. Divers domaines d'intérêt commun sont à l'ordre du jour. Sur le plan économique, il y avait les discussions autour des échanges commerciaux et des investissements mais également la collaboration sur des projets environnementaux et sociaux. L'objectif principal de cette visite est de solidifier les liens entre les deux nations et d'explorer de nouvelles opportunités de partenariat et la promotion des échanges culturels et des initiatives communes. Dans le cadre de cette visite, un dîner officiel a été offert par Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères de la Tunisie, en l'honneur de la ministre Rasata Rafaravavitafika. La réception s'est tenue à Sidi Bou Saïd, un village côtier emblématique, connu pour son charme pittoresque et ses vues imprenables sur Carthage et le golfe de Tunis. Ce cadre exceptionnel a ajouté une dimension culturelle à la rencontre, favorisant des échanges amicaux et constructifs.

 

Appel à l'action pour la protection de l'environnement. Le ministre de l'Environnement et du Développement durable, Max Fontaine, a exprimé des préoccupations croissantes face aux défis environnementaux pressants auxquels Madagascar fait face. Lors d'une rencontre qui a eu lieu hier, il a souligné la nécessité d'une action immédiate et renforcée pour répondre à cette crise. Max Fontaine a appelé les gouverneurs à intensifier leurs efforts. Il a insisté sur le fait que la protection de l'environnement est essentielle pour assurer un développement durable dans le pays. Les défis tels que la sécheresse sévère et les incendies de forêt ont été mentionnés comme des problèmes critiques nécessitant une attention particulière. Dans le cadre de cette situation difficile, la nécessité d'une coopération solide entre les différents acteurs régionaux a été mise en avant. Les gouverneurs ont été encouragés à établir des partenariats étroits avec les maires et les chefs Fokontany. Cette collaboration vise à renforcer les efforts de prévention des incendies et à protéger les zones sensibles. L'accent a été mis sur l'importance de mettre en place des mesures préventives, notamment dans les zones protégées.

Ministère de la Justice pour une année d’engagement et d’action. Le ministre de la Justice lors du lever de drapeau, hier, a indiqué que 2025 a été désigné comme l'année du travail tout en soulignant l'importance d'un travail effectué avec dignité et honnêteté. Il a insisté sur la nécessité d'augmenter la cadence des efforts déployés, car les résultats obtenus doivent avoir un impact direct sur la vie des malagasy. Dans son discours, le ministre a exprimé sa gratitude envers les juges. Ces derniers sont reconnus pour leur dévouement et travail acharné dans le cadre des élections municipales. Leur rôle est considéré comme crucial pour garantir le bon fonctionnement des institutions démocratiques. Ainsi, il a encouragé ces juges à poursuivre leurs efforts dans cette mission essentielle. Au programme ce mois-ci, après la rentrée judiciaire du 16 janvier, le ministère va organiser une plantation d'arbres à Tsiafahy. Dans le cadre de cette initiative, 5 000 jeunes plants, comprenant des arbres d’ornement et des arbres destinés au chauffage, seront plantés. Cette action fait partie d'un effort plus large pour sensibiliser à la protection de l'environnement et à la lutte contre les feux de forêt. En outre, « ceux qui détruisent l'environnement doivent être punis sévèrement », selon le ministre. Il a demandé au Tribunal de faire preuve de rigueur dans le traitement des affaires liées à ces actes criminels, sans accorder de pitié ni de caution aux incendiaires. Cette position souligne l'engagement du ministre en faveur de la justice environnementale et de la protection des ressources naturelles.

La frégate Santa María amarrée au port d’Antsiranana. La ville est régulièrement visitée par les navires de l’opération ATALANTA, soulignant l'importance de Madagascar en tant que partenaire fiable dans la lutte contre la piraterie et d'autres activités illicites en mer. Ainsi, la frégate espagnole Santa María est en escale à Antsiranana depuis le samedi 11 janvier et ce, jusqu'au mardi 14 janvier. Ce navire militaire, mesurant 137 mètres, transporte un hélicoptère et joue un rôle actif dans l’opération européenne EUNAVFOR-ATALANTA, qui vise à renforcer la sécurité dans la zone Nord-Ouest de l’océan Indien. Durant son escale, le commandant de la force ATALANTA a eu l'occasion de s’entretenir avec le capitaine de vaisseau Gislain Dimbiarivony Ramorasata, qui est le commandant de la Base navale d’Antsiranana. Le programme a été créé en 2008 pour assurer la sécurité dans le Golfe d’Aden et l'océan Indien. Cette opération soutient les Etats côtiers en protégeant notamment les navires du Programme Alimentaire Mondial (PAM) et d'autres navires vulnérables. Elle lutte aussi contre la piraterie, les attaques armées en mer, et vise à dissuader et réprimer les flux maritimes illicites, y compris le trafic de stupéfiants et la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). L'Union européenne a établi des accords avec plusieurs Etats de la région permettant le transfert et le jugement des pirates appréhendés, ayant déjà transféré plus de 170 suspects à des juridictions compétentes. Actuellement, les actions de ce programme a sensiblement fait chuter le nombre des actes de piraterie dans la région.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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