Publié dans Politique

Municipales à Antananarivo - Le verdict officiel connu en fin de semaine

Publié le lundi, 13 janvier 2025

La dernière semaine des requêtes au Tribunal administratif d'Anosy s'annonce cruciale pour le dénouement de l’élection communale à Antananarivo. Ce mardi, l'attention s’est portée sur les quatre requêtes déposées par Harilala Ramanantsoa, candidate de l'IRMAR, arrivée en tête dans la Capitale selon les résultats provisoires de la CENI. Ces demandes visent à annuler les voix obtenues par Tojo Ravalomanana, le candidat du parti TIM, dans 41 bureaux de vote. La première cible les votes obtenus par Tojo Ravalomanana dans six bureaux de l’EPP d’Antsahabe, situés dans le 2ᵉ Arrondissement.

Une autre requête concerne l’annulation des voix du candidat TIM dans l’ensemble des bureaux de vote de l’École privée Avotra, dans le 4ᵉ Arrondissement. Dans le 3ᵉ Arrondissement, des présumées irrégularités sont également signalées dans neuf bureaux de l’EPP Ankorondrano Andranomahery, poussant la candidate à contester les résultats. Enfin, une victoire controversée de Tojo Ravalomanana dans les salles 5 à 15 de l’EPP Ambatomaro, dans le 5ᵉ Arrondissement, a également fait l'objet d'une contestation par Harilala Ramanantsoa.

Lourde responsabilité

Le Tribunal devra statuer sur la recevabilité de ces requêtes, une étape essentielle avant la proclamation officielle des résultats définitifs des élections municipales et communales, prévue au plus tard le 18 janvier selon les prescriptions légales. Trois autres candidats, à savoir Tojo Ravalomanana, Ndriana Razanamasy et Tahiana Razafinjoelina ont également saisi cette instance pour défendre leur point de vue sur des anomalies perçues dans le processus électoral. Leurs cas ont été également examinés, rendant cette session particulièrement dense et décisive. Les juges administratifs portent désormais une responsabilité énorme, alors que la clôture du processus approche rapidement. Outre les dossiers liés à la municipalité de la Capitale, l'agenda du Tribunal administratif inclut également l’examen des litiges électoraux provenant d'autres Districts de la province d’Antananarivo. Ces contentieux illustrent l'ampleur des défis auxquels le Tribunal est confronté pour assurer la transparence et l’équité des élections dans toute la région, à quelques jours de l'échéance pour la publication des résultats finaux.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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